Alors que Bernard-Roger MATHIEU prépare sa prochaine signature ESPACE CULTUREL LECLERC CARCASSONNE pour le samedi 6 juin (lire plus bas), notre webmaster particulièrement attentif vient de pécher cette info dans le ” Sawa’s Mag “.
Notre confrère et ami Michel Sawas balaye dans une double page centrale du Magazine 40 ans de vie locale en pointant les moments forts qui ont marqué la capitale audoise.
Manifestations viticoles, Festival de la Cité, titres du rugby y tiennent une place en ” tête de cuvée “. (cliquer colonne de droite sur le lien www.11lemagazine.fr)
Comme pour un vieux festival de Cannes en noir et blanc, les images de visages célèbres défilent : on y voit Raymond Courrière, Henry Garino (jeune) Joseph Vidal droit comme un HLM, Gérard Larat sans ses cheveux blancs, Jean Camberoque, André Castera leader viticole, Gérard Talmier brandissant un trophée millésimé 75 et une photo illustrant Bernard Mathieu journaliste et écrivain brandissant une coupe de Blanquette de chez Averseng (notre photo).
Mais ce numéro de Mai 2009 restera dans les collectors en raison de l’article consacré à René Coll. Michel signe ici le meilleur article qu’il nous a été donné de lire sur René. La plume trempée dans une tendresse de bon aloi Michel déroule des moments de vie quotidienne, d’anecdotes qui sentent le bon et le vrai. La voix de rocaille de René parvient à travers ces lignes jusqu’à nous.
« Il y a deux ans, j’ai acheté ton livre. J’ai lu les deux premières pages. Il est encore tout neuf. Il trainait par là : ma femme l’a lu. Elle l’a décoré de baisers, pressé sur son petit coeur.
Je n’ai pas compris pourquoi ».
C’est comme ça Alfred plait aux lectrices.
Explications du secret de fabrication:
Démoli par les mecs. Fleuri par ces dames (80% du lectorat).
Pourquoi ?
Psy des mecs : Ce gros con d’Alfred, si on ne lui achète pas le bouquin, il nous crachera dessus jusqu’à la nuit des temps. Ce n’est pas loin d’être vrai. Ils achètent donc l’oeuvre… sans avoir d’ailleurs la moindre intention d’y pencher le moindre regard compatissant.
Par ailleurs, pour dire vrai, les copains, les vrais, en mettant la main à la poche ne pensaient pas acheter le prix Goncourt. Ça se sait. « Ils » l’ont dit partout ! Et c’est vrai.
Réflexions de comptoir : Le Mathieu se prend pour un écrivain. Faut bien qu’il occupe sa retraite. Sous le chapeau bout l’inductance.
En achetant « Alfred le Wisigoth », la démarche – il faut le dire - tenait plus de la « B.A. » que d’expression hautement culturelle. Souvent d’ailleurs le livre termina sur un guéridon dans le salon ( au mieux) dans les chiottes souvent. Les femmes, curieuses, portant la main sur l’Alfred faute d’autres occupations plus gestuelles, sur l’instant, tombèrent souvent sous le charme rural et convaincu de ce charmeur nimbé d’Isatis. Etonnés, les plus intelligents des mecs repiquèrent l’ouvrage pour remettre le nez sur les lignes de l’appâteur chaurien délirant. C’est à ce prix qu’Alfred a pris ses galons.
Pourtant certains le nez renifleurs viennent encore inducter l’ambiance alfredienne qu’ils perçoivent mal. Psychologiquement parlant, le doute allume des regards estampillés de questionnements dubitatifs.
« Comment tu fais ? On dirait du journalisme relooké. Tes digressions étonnent ».
Aujourd’hui, le réservoir des quelques centaines d’amis compatissants éteint, le Wisigoth poursuit sa conquête sur d’autres terres. Enfin on l’achète pour lui et non plus pour Mathieu passé au second plan.
Si le tirage déplafonne les éditions de quartiers, on tiendra compte que l’Alfred fournit quelques petits plaisirs passagers.
Ce n’est pas la peine de prétendre battre des records de vente. Dans la vie tout est relatif.
En mettant à disposition des lecteurs une prose farcie d’humour, beurrée aux sentiments épicés au sel d’océan, garnie de mots-frandises, Alfred se fait plaisir.
Et il ne compte pas s’arrêter là.
Un second TOME est en préparation.
LANCEZ GOOGLE
Sur Google vous lancez « Alfred le Wisigoth – bernard roger mathieu » et les preuves tombent comme feuilles en automne. Il existait un site au Japon. Ça n’a pas dû bien marcher. Je ne le retrouve plus. Si le lectorat femme imposa nettement sa préférence, on notera par ailleurs que l’Alfred attira trois ou quatre fois plus l’attention dans les sphères septentrionales. Une réponse coule de source : l’ambiance sud du livre parle mieux à la France d’en-haut. Les lettres de Normandie, de Belgique, de Paris, de Bourgogne pèsent dans la balance de termes trop «enveloppés » pour être rapportés ici.
L’humour d’Alfred, néanmoins n’est pas universel.
Loin s’en faut.
Le talent jubilatoire des détracteurs coule de l’acide aux robinets des désapointements.
Jets de mots-grenades, rafales de qualificatifs de gros calibres, flèches empennées de curare amenèrent leur lot nécessaire au sein équilibre des choses.
Dans une actualité sanglante et déplorable, dans un flot sarkozien où le déplorable défrise la simple raison… puissent les mots d’Alfred apporter un peu de baume.
Heureusement car c’était fait aussi un peu pour ça.
N’en déplaire à personne l’Alfred, c’est couler des heures tranquilles dans les rivières mièvres et les mares indolentes.
Aux 4 vents du Cugarel, Alfred le Wisigoth de retour en 2009
Alfred le Wisigoth, personnage créé par notre confrère Bernard Mathieu, qui a fait un véritable carton avec ses aventures d’Alfred en terres chauriennes s’apprête à un come-back au mois de juin 2009. Son auteur, devenu citoyen d’honneur de Castelnaudary suite à ce roman, est entrain de finaliser le second tome de ses pérégrinations lauragaises. “Il est presque terminé, il ne manque plus que les illustrations d’un jeune talent de Lavaur, Patrick Bonnafous”, explique Bernard Mathieu, qui a déjà prévu une signature de son nouvel ouvrage et lancé un jeu concours autour des vœux de Nouvel An, permettant de gagner un exemplaire du second tome en avant-première. http://mathieubernardroger.free.fr