25.09.09

Limoux ce dimanche 27 septembre 09

Ecrit dans Actualité à 17:38 par Bernard-Roger MATHIEU

Quand on a vu ce que l’on a vu…Quand on sait ce que l’on sait…On peut affirmer que le il y a même des cèpesSalon du Livre à Limoux mérite une visite.J’ai pris l’habitude d’y aller. Je n’y vends jamais beaucoup d’ouvrages certes… mais là est-il l’essentiel ? Je ne vais pas  jouer les vierges effarouchées (je suis né en septembre) aussi quand un avisé amateur d’art représentant du goût pour la vraie littérature sort le carnet de chèques pour bénéficier d’un de mes livres richement dédicacé, je biche comme un poux.Ecrire c’est offrir. Etre lu est donc la louable et noble reconnaissance des heures qu’on a passé derrière le clavier.Et si on ne vend pas, se trouvent autour de nous des gens intéressant. Tailler une petite bavette, est toujours un moment de grand plaisir dialectal.

Achetez un polar de mon ami Bluche… par exemple.

Feuilleter l’étrange de Rennes le Château avec le sulfureux Chaumeil…
Chercher l’incunable dans les flots de vieux documents que des spécialistes du genre étalent. Trouver un sourire que l’on cueille ou saisir au vol une poignée de main qui s’offre.

Et Gérard Jean. Turbulant. L’œil vif et la langue bien pendue. Il est UMP alors h’hésitez pas à lui rentrer dedans. Mi faché, mi sourire, il encaisse bien. Et dites vous bien que vous ne serez jamais aussi vachards que ses copains de droite.

Et quand on en a marre, on va boire un coup dans ces petits bistrots de Limoux au charme indicible, ineffable,  limouxin.

Il me reste quelques livres… pas beaucoup.

Trois Secrets du Manet révélé (mon polar) 380 pages – 25,90€ sorti en juin dernier

Huit Retour du Barbare ( tome deux d’Alfred le Wisigoth) 14,90€ sorti en mai dernier

Six Alfred le Wisigoth 17,90€

Dix Essayistes – le livre pour donner le goût de la lecture aux ados 17,90€

La Méthode pour prendre plaisir à écrire (pour tous mais surtout aussi pour les enfants qui entrent en 6è) 13,90€

On retient sur : mathieu.bernard.roger@orange.fr

Josette…

Ecrit dans Actualité à 16:28 par Bernard-Roger MATHIEU

Petit mouvement de plume pour ceux qui ont connu ce petit oiseau parisien venu se poser un jour au soleil à Villesequelande…josetteNous avons accompagné Josette ce vendredi matin au crématorium de Trèbes.

Elle aimait Placido Domingo.

Elle avait un faible pour les petits chats, les écureuil du Réservoir.

Elle semblait en permanence sortir d’une boite de modiste.

Toujours coiffée au quart de poil, maquillée.

Son parfum : « silences »  de chez Guerlain. Silences…

Depuis ce mercredi 23 septembre 2009, 18 jours après l’anniversaire de ses 70 ans, tout n’est que silence.

Les fleurs du bouquet n’ont même pas eu le temps de faner.

Que fait-on dans un crématorium ? On attend. Et les images défilent mi-sourire, mi-amertume.

Deux yeux ronds expressifs, elle vilipendait Sarkozy.

D’un petit coup de menton bref elle ajoutait : «  Tu n’es pas d’accord avec moi ? »

Le whisky coca, une vieille habitude des soirées mondaines parisiennes, illustrait son dernier plaisir.

Les cigarettes blondes qui accompagnaient le personnage s’étaient définitivement éteintes au fond d’un cendrier enfermé dans le placard aux souvenirs. Interdit avait dit le médecin.

Comme si on pouvait interdire un dernier plaisir quand l’irrémédiable est en marche. Sibylline médecine.

Comme un nuage de fumée Josette s’est envolée.

Dans une larme une injustice a coulé.

19.09.09

Thomas Jefferson in Castelnaudary

Ecrit dans Actualité à 17:49 par Bernard-Roger MATHIEU

inauguréCastelnaudary (c.p.)et hop

Here is Dabeliou Freddy (Alfred le Wisigoth) correspondant spécial à Castelnaudary pour le Washington Post.

Je suis arrivé on my Draisienne, the tricorne poussé par le vent d’Autant.

On my side, at the left, my friend Stefferson aire-pleine, l’arrière petit fils de Thomas l’air digne.

Trois anglais de la Royale et une Australienne, en halte ravitaillement au grand Bassin,  pris tout d’abord pour des Américains ( en raison de l’accent peut-être), assistaient à la prise d’arme.

Sur une table longitudinale annonçait sur tout son long une ringuette chargée de Blanquettes. Ellles attendaient les ordres pour tirer les canonnées.

En ce jour du 19 septembre 2009 (qui n’a rien à voir avec le 26 mai 1787 et pourtant ! ) Patrick Maugard, le réputé maire, dans un geste d’une belle envolée ( voir la photo) a dédrapé bien augustement ma foi, la plaque commémorative stipulant que désormais, Castelnaudary pourrait recevoir es quality, les Américaines et les Américains sur un quai hautement authentifié.

« Jefferson for ever » !

La plaque pour toujours ornera désormais à la vue des passants l’angle du pont au pied du Cours de la République.

Certes, l’autre matin un petit Marin fripon frisottait l’onde de l’œuvre d’Andreossy. Et si le quart d’heure chaurien se transforma en demi-heure lauragaise, seul le caméraman chargé de « tourner » les images en supportait la responsabilité.

Mais au bord du Canal, le temps ne compte pas.

Des personnalités dans leur costume du dimanche au look frenchies, tricotaient des envolées oratoires du meilleur effet pour donner à l’événement le relief que l’Histoire, ici en ces lieux, réclamait en lettre d’encens.

Encensement !

Sweet looving !  

Cent pour cent entente cordiale. Made in Chaurie.

Le yankee, depuis Obama, est un peu remonté dans les sondages poussant les feux sous le baromètre des amours françaises envers l’outre-atlantique.

Heureusement que c’était des copains à Lafayette.

Et Thomas Jefferson c’était justement comme un frère. Avec lui il roulait sous les tables en déclamant du Voltaire.

Le 26 mai 1787, à l’aube, l’orient dardait ses traits de lumière découpant  en gerbes d’étincelles le Grand Bassin. La Cibelle en son regard se détachait  quant à elle sous un trait de fusain sortant de l’ombre.

Déjà cela sentait bon le haricot se réchauffant de la veille.

En débarquant à Saint Roch, Thomas avait une adresse en poche.

«  Tu iras voir Maugard de ma part ».

Marie-Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Maugard le dessinateur des plans sous les ordres d’Andréossy… En fait, Thomas, sous des aspects sympas et confraternels venait espionner l’ouvrage.

Il fureta jusqu’au Lampy.

Remonta la Rigole.

Sourit en comprenant la merveilleuse technique de la distribution des eaux captées par Naurouze.

Le Lauragais avec Riquier, mais plus tard avec Tirand puis Monod eut toujours ses génies en résidence permanente. Grâce à ces plans ramenés au nouveau Monde, il se fit élire président. Dans la foulée, sortant de son gilet ses croquis de la Maison Carrée de Nimes, il fit construire le State Capitolde  of Virginie.

Info de dernière heure : Attention, bientôt sur les bords de l’Hudson fleurira un quai de Castelnaudary.

Un certain Alcide Cougaril y a déjà retenu l’emplacement d’une baraque à frites qui sera spécialisée dans le cassoulet maison.

NDLR:manifestation authentique relookée aimablement par Alfred à qui on pardonnera ces nouveaux débordements.

14.09.09

Carcassonne municipales: SUITE ET FIN

Ecrit dans Actualité à 10:52 par Bernard-Roger MATHIEU

Ils étaient tous là

on les a flambusquésPaf ! La bouteille mise au frais judicieusement dès le matin laissa éclater sa joie.
Déjà les bulles emplissaient les verres quand une main bien intentionnée mit un vieux rock sur la platine.
Et on dansa toute la nuit.
En face, même s’ils sont allés coucher de bonne heure, le réveil des autres devait sentir le cauchemar, l’amertume d’une histoire qui aurait mal tourné au vent mauvais.

… Devait renifler le rayon de Lune abyssal sur le clusque déglingué.
L’amour des Carcassonnais a soudainement changé de camp. Larmes de joie, cris tressant des liesses d’approbations dans des trémolos lyriques, trémoussements de qualificatifs glorifiant le heros aplatissant l’essai entre les poteaux.
Y’a pas photo ! Non … crie le peuple.
Et de rappeler le score où les chiffres connus de tous sont aussitôt mangés par les hourras.
Camberoque revient juste 5mn pour nous « fresquer » tout cela sur les murs de la renommée !
Plantant ses notes comme des accroche-cœurs au fronton d’une nuit qui s’annonce festive, Tonton à faim envoie ses hymnes à la joie.
Jean-Claude déverse du balcon des flots de remerciements.
Une brochette d’élus, sortant les sourires du dimanche, l’encadre, faisant feux de tout bois.
Les flashes crépitent comme un feu d’artifice de plaisir.
Toute la presse est là.
Des milliers de personnes tendent des forets de bras.
Platanes du cours Jean-Jaurès prions que vous ne soyez jamais coupés. Vous pourrez raconter plus tard à vos jeunes pousses ce dimanche 13 septembre 2009.
Carcassonne vient de renouer avec son histoire.
Dire que la droite n’était pas légitime serait un déni démocratique. Un moment donné il faut bien payer ses fautes. Dans la ville des Marcou, Fil, Barbès, Sarraut, j’en passe et des meilleurs, à chaque coin de rue un œil veille. Ce grand peuple d’ombres au passé prestigieux d’une Gauche qui, ici, nourrit son panthéon, voit aujourd’hui s’avancer dans la clairière du bonheur, l’un des leurs : Jean-Claude Perez.
A la tête d’un cortège emplissant de bout en bout la rue Barbès qui n’en avait jamais tant vu, Jean-Claude quittant tardivement sa permanence de député, regagna la place Carnot où une fête l’attendait. On se serait cru un 14 juillet. Les boudègues de Mans de Breichs et de Paco se mêlant aux guitares électriques, les lampions s’allumèrent dans les regards des milliers de personnes qui n’en croyaient pas encore leurs yeux.
PINCE-MOI DIS-MOI QUE C’EST VRAI
Spontanément, ils étaient tous là.
Tous étaient venus.
Les jeunes comme les vieux. Les anciens qui ont réveillé leurs souvenirs.
En famille. En amis. En quartiers. De tous les villages.
Des élus, des habitants, des militants, des sympathisants.
Des frères et des sœurs de cœur.
Des grandes villes certes mais aussi de Fontiès, de Cavanac, de Berriac, de Brousses, de Cuxac, de Sainte Eulalie, de Villesequelande, de Caux, de Barbaira, du Minervois, des lointaines Corbières, de la Haute-Vallée, Alain de Gazel , Paul de Floure, Jacques descendu de Grazaille, Francis arrivé d’Arzens, l’autre Francis celui de Carcassonne, Antoine de par là… on ne savait plus où donner de la tête.
Terminées les promesses de dons.
On entre dans le concret.
Laissez flotter les rubans.
Tous poussés par un même élan du cœur.
Vingt-dieux 26 ans ça mérite bien de pouvoir dire : j’y étais.
Les bistrots qui ont le sens de la fête n’étaient pas en deuil. Ceux qui sentant le vent tourner n’avaient pas rangé leurs terrasses firent le plein. Un plein d’enthousiasme.
Un plein d’ici et pas d’ailleurs.
« Un plein » garçon… et plus vite que ça.
Les sourires en pourboires dressaient des drapeaux rouge-amour, de ceux chantés par Fugain. On s’embrassait, même si on ne se connaissait pas. Je vous ai déjà vu quelque part ? Oui, on s’est rencontré, c’était un soir de fête place Carnot, un dimanche soir. De ces soirs où brillent les étoiles. Où l’histoire trempe ses crayons dans les encres de la renommée.
Le « paratgé » est revenu.
Bernard MATHIEU (merci pour lui)
les photos d’hier soir sont dans l’album ( cliquer sur l’appareil photo)

13.09.09

Aujourd’hui verdict des municipales à Carcassonne

Ecrit dans Actualité à 13:20 par Bernard-Roger MATHIEU

samedi

Dernières images de la campagne.
C’est dans mon album.

Il suffit de cliquer une fois sur la photo.

Hier samedi ils ont fait leur marché.
Il y avait des giroles et des cèpes.

Des plaisirs de la nature venus d’ailleurs.

Ni Jean-Claude, ni Gérard n’ont eu le temps d’aller ramper sous les sapinettes de la Montagne Noire pour trouver ces objets du désir. Leurs objets de désir à eux se nommaient “bulletins” et “procurations”.
De nouveau les “spécialistes” sont allés eux, ramper sous les urnes. Ils ont fait les fonds de tiroirs des maisons de retraite.

De nouveau des plaintes ont été déposées.

On ne guérit pas facilement de certaines maladies.
Ce midi avec 3% de mieux de participation les urnes ont retrouvé une embellie.
Dernières images de la campagne.
C’est dans mon album.

Quand l’ambiance sera reposée et que les nuages auront disparu, espérons que tout rentre dans l’ordre.

Comme le disait René Escouroux: ” Après tout nous sommes tous carcassonnais”.
PETITS CONSEILS TECHNIQUES POUR LIRE LES PHOTOS
En cliquant aimablement sur la vignette en haut à gauche… boum on tombe directement sur l’album d’Alfred le Wisigoth. Attention les photos sont lourdes… et défilent au pas d’un escargot en colère..où d’un UMP en campagne. C’est comme on veut.
Pour les stressés et impatients chroniques, il est possible d’aller chercher la flèche en haut à droite qui indique le haut. En passant le curseur apparait ” miniatures”.
En cliquant sur miniatures on obtient … les miniatures ( je dis ça pour Gabas… Pierre t’as tout compris ?) Si une miniature vous interesse… il suffit de cliquer dessus et elle grossit.
La technique fait ainsi des miracles.
Pour les autres qui désireraient passer par Google:
lancer “bernard roger mathieu municipales carcassonne”
Bonne journée et à ce soir 18heures.

07.09.09

CARCASSONNE:Les élections du premier tour

Ecrit dans Actualité à 9:11 par Bernard-Roger MATHIEU

20h30Crayons en main ce lundi matin Perez d’un côté, Larat de l’autre se grattent la tête.
Les trois petites listes balayées par le vote utile du premier tour soignent leur gueule de Bois.
Seuls les écolos dès dimanche soir, alors que tous les résultats n’étaient pas encore tombés, concluaient un accord rue Fédou. Venus au siège du PS suivre la sentence des urnes ils croisaient les doigts afin de retrouver les 14% objets de leurs espoirs. Certes, le mirage des « Européennes » leur avait donné une échelle sur laquelle leurs prétentions avaient tôt fait de grimper. Dimanche ils sont descendus du nuage sans parachute. Ils vont donc rejoindre Jean-Claude pour le second tour ce qui est normal. Toutefois on remarquera que les 6% des écolos auraient permis à la bande du renouveau carcassonnais de tout balayer d’un vent nouveau dès le soir du premier tour. Et l’attitude de la grenouille voulant devenir plus grosse que le bœuf, ce n’est pas trop politique. Si les Verts avaient voulu passer un coup de désherbant, ils ne s’y seraient pas pris autrement.
Cette erreur permet aujourd’hui à Larrat de tenter le tout pour le tout.
Dimanche soir au coin des halles, la droite se demandait où elle allait pouvoir faire son marché pour le second tour. Un fin stratège de circonstance trouva tout de suite la solution. Puiser dans les réserves !
Lesquelles ?
Le FN même pour la droite ce n’est pas politiquement correct. Que des bulletins tombent anonymement au second tour dans l’escarcelle on n’ira pas renifler l’odeur. Du côté de Posocco avec 3,43 il n’y a pas de quoi courir à la Caisse d’Epargne pour y placer ses économies.
Les Modem ayant un penchant pour Larrat, ont voté UMP dès le premier tour. C’est là que le malheureux Bayrou se met sévèrement le doigt dans l’oeil au sujet de l’avenir de son mouvement « ni à droite, ni à gauche ».
Bref les réservoirs du second tour sonnent creux.
L’invalidé Larrat , dimanche soir, dans les cordes, était comme l’UMP comptée debout. L’étiquette sarkozienne ne fait plus recette.
Une trentaine (quarante peut-être) de fidèles battaient la semelle sur le trottoir. Isabelle ? (elle n’était pas là !) et aujourd’hui elle tient sa revanche. Restent ces 42,31% d’abstentionnistes. Déjà ce lundi matin la Droite chasse ces voix évaporées dans la nature. Tous ceux qui, normalement auraient, du voter à Droite et qui ne l’on pas fait peuvent s’attendre ce matin à recevoir une visite ou un coup de fil. La cueillette à l’heure où l’on parle est déjà en train. Et « on » ne va pas rigoler. Tous ceux qui ont la mémoire courte vont revenir sur terre vitesse grand « V ».
Quant à Perez avec 6% d’avance, il ne faut qu’il se croit dans un fauteuil. Le tapis rouge menant rue Aimé Ramon n’est pas encore déployé.
Dimanche soir, tout le staff du Conseil général était au premier étage de la rue Fédou.
Depuis que Narbonne a renoué des liens avec son passé historique et Léon Blum, l’Aude retrouve ses racines.
Carcassonne c’est aussi des noms prestigieux à commencer par les Sarraut.
A l’époque La Dépêche savait où se trouvait son camp !
Marcou, Albert Tomey, Gordi, Lespinasse, Jules Fil, Antoine Gayraud, Henri Gout debout.
Carcassonne, ton Histoire te regarde.