Mes coups de sang : VITE HOLLANDE

Hollande par mesure de salubrité publique.
Hollande dont on espère que le pragmatisme aura encore, comme toujours demain, le cœur à gauche. Ce monopole dont la conscience préfère la vie à l’argent, mettant l’intérêt des gens avant l’intérêt du capitalisme débridé ou non.
Comme disait quelqu’un, dont on a peu parlé : l’argent au service des hommes et non les hommes au service de l’argent.
Dans le fond Marx ne disait pas que des conneries.
Et pourtant qu’a-t-on entendu pendant le débat ? Dette, sous et gros sous.
Vision économique et, dans l’aigre de la sauce libéralisme, réduction des déficits.
Incompétence ou politique inféodée aux puissances de l’argent ?
On comprend que le pognon, surtout comment en gagner plus, préoccupe ceux dont c’est le métier.
Et pour marquer le tout on sort des gros mots, on agite celui de l’Immigration, la Sécurité, le fait divers.
En réalité, des faux problèmes. Rien sur le socle. Tout dans l’arborescence.
Et quid de ce qui fait la république ?
Quid de l’œuvre de reconstruction de la Résistance qui fut rappelée lors du décès récent d’Aubrac. Parlons des services publics par exemple.
Et la déstructuration organisée du pays pas un mot.
Pas un mot sur les hôpitaux, la Poste, la SNCF, les Tribunaux, les classes dans les écoles,
Fermetures de casernes, fermetures de gendarmeries, fermetures de commissariats…
Fermeture de l’IUFM… fermeture-fermeture-fermeture….
Grilles que l’on tire, volets qui se baissent, rues qui enflent de colères.
Les casseurs qui nous ont gouvernés n’ont rien négligé.
Tiens, un test : qu’est-ce qui reste debout ?
Qu’est-ce qui a été amélioré sous le vent mauvais des mises à la réforme. Tornade.
Bref ceux qui votent Sarkozy ne sont pas des bâtisseurs d’avenir, mais des fossoyeurs de paradis.
En ouvrant la petite porte de « Ma France » comme aurait dit Jean Ferrat, voila un courant d’air qui va souffler sur l’Europe.
Réveiller les volontés.
Secouer les appétits de ceux rappelés aux affaires et qui n’y croyait plus :
remettre l’homme au centre des préoccupations.

Quelle différence y a-t-il entre un Ministre du Front populaire et un ministre d’aujourd’hui ?
Réponse : les ministres du Front Populaire, au début du siècle dernier, travaillaient au progrès de l’Homme.

L’argent c’est bien comme argument.
Un argument que la Droite, qui a voulu faire l’élection, a mis au cœur du débat.
C’est bien car on n’y comprend plus rien.
Déjà, l’Euro a effacé dans l’esprit des gens toute notion de l’argent.
Un café à 1,50 F est passé à 1,5€.
On a du mal à réaliser qu’un litre d’essence coute plus de 10F.
Certains, pour comprendre l’argent qu’ils dépensent, continuent à convertir par 6,5 … comme s’il n’y avait jamais eu d’inflation. Bouffonnerie !
L’autre soir bataille de chiffres entre les deux candidats sur un dette qui aurait augmenté selon l’un de 500 milliards et l’autre …(je ne me le rappelle plus).
Qu’est-ce qu’un milliard d’Euros ?
Qu’est-ce qu’on achète avec ça ? Comique !
Moi je veux une France calme.
J’aimerais que mes enfants trouvent du boulot… et trouvent un emploi stable près de chez nous.
Aujourd’hui ils sont à l’autre bout de la France.
Encore heureux qu’ils soient en France… Je veux connaitre mes petits enfants, assister dans ma vieillesse à l’émergence de leur jeunesse.
Les suivre… les conseillers…. Vivre une vraie vie de papi tant que mes jambes me portent.
Restaurer l’unité.
Retrouver la fraternité.
Réinjecter une bonne dose de cohérence sociale.

Toussaint 08

Midi à l’horloge de la vie, ce samedi.

Midi et je pense qu’il faudrait aller au cimetière. Je n’aime pas le cimetière. Je n’arrive pas à me décider.

Deux chrysanthèmes minables attendent au fond du garage.

Deux tombes à fleurir.

Deux tombes. Maman morte à 64 ans d’un cancer. Papa. Mon frère mort d’un cancer. Fréderic : accident de la circulation à 21 ans.

Et je pense aussi à mémé Lulu et au père Van, là bas au fond d’un caveau dont plus personne ne se préoccupe à Maubeuge.

Je n’aime pas aller au cimetière.

Peut-être me renvoie-t-il à l’idée de la mort avec laquelle j’ai rendez-vous un jour ? Peur de la mort ? Oui, certainement. Donc je n’aime pas les morts.

Le souvenir, les moments heureux, la voix dont le son traverse la mémoire.

Un sourire, un moment, un événement …

Je préfère.

Les photos ne vieillissent pas les traits.

« Où qu’elle est la tombe de super-papy » dit Thomas, 8 ans.

14h. Nous sommes seul dans les allées fleuries d’inconvenances. Fleurs de commerce. Fleurs de convenance. Aujourd’hui je connais plus de monde sous le marbre que dans les briques des habitations-stèles de mon village-dortoir. Ce n’est pas bon signe.

Le ciel se voile.

Soleil du matin, avenir incertain. Proverbe de Toussaint !

Gosse, je voyais débarquer toute la famille. Maman était au four et au moulin.

Je gare la voiture devant la maison. Personne ne viendra.

Le haut du nez et le tour des yeux me picotent.

Coup de blues.

J’écris ces lignes comme pour me coller un médicament dans le cornet aux sentiments malmenés. Comme pour chasser les vents mauvais. Ceux de la Toussaint. Ceux qui me racontent des conneries de nostalgies où se promènent dans leur silence des gens que j’aimais.

Comme je sais qu’ils sont nulle part ailleurs que dans mon cœur, je leur fais des mots.

C’est mieux certainement que des fleurs.

Peut-être que ceux qui achètent de gros bouquets, c’est pour remplacer les gros mots qui leur tordent le cœur et leur étreignent la gorge ? Mots qu’ils n’arrivent pas à venir cracher sur les tombes pour mieux insulter la mort, ses injustices, le sentiment d’un non retour définitif.

Villeseque 1er novembre 2008.

L’ECONOMIE DE MARCHE… FAIT SON MARCHE

Est la fin du capitalisme ?

Est-ce la faillite de l’économie de marché ?

Au vue des évènements la réponse s’impose : c’est oui. Cela ne peut pas marcher à l’évidence.

Et pourtant, il faudrait certainement répondre non. Non, car on je juge pas quelque chose qui fonctionne sans foi ni loi. Comme toujours, et cela fut déjà vrai dans le passé, des fortunes Kolosales vont changer de main. Même des pays vont émerger poussant d’autres vers la culbute. Emergence de la Chine( lire http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=12926), par exemple au préjudice des USA…

Sommes-nous tous appelés à devenir des «communistes chinois » ?

Quel est le scénario qui se joue actuellement ?

Comme des dès que l’on lance sur un tapis vert roulent les mots : Chinois, dévaluation,

retour au 18e siècle, paupérisation, constitution de nouvelles fortunes avec de nouveaux riches.

Il y a à peu près autant d’argent «virtuel » au monde que d’argent «  vrai ».

J’ai 10€ dans ma poche. Je ne pouvais prêter que 10€. Or, j’ai prêté 20€ à dix personnes et sept d’entr’elles viennent me réclamer immédiatement leurs 2€. Vite je me tourne vers mon voisin pour qu’il me prête 4€. 4€ c’est rien, dis-je. Mais mon voisin baisse le pouce. Alors le grand frère qui a de l’autorité ( mais pas un flèche) fait les gros yeux affirmant qu’il garantit mes dettes. Pendant ce temps-là il me donne des bout de papier sur lesquels il a écrit à la diable: 2€. L’argent se crée en faisant marcher «  la planche à billets ». Tout ça en espérant que l’hémorragie va s’arrêter.  Et cela ne s’arrête pas.

Quelles sont les questions auxquelles actuellement on ne trouve que des réponses partielles.

-         quelle est l’intention cachée de cette guerre ouverte dans la jungle capitaliste ?

-         d’où viennent tous ces milliards jetés en vrac dans cette Mer des Turpitudes ?

-         qui rachètent les actions jetées sur le marché ?

PAS SI CACHEE QUE CELA LES INTENTIONS

Car il s’agit bien d’une guerre. Le capitalisme à ceci de particulier qu’il développe une psychologie à deux vitesses. On alimente le feu, mais sans cesse on tente de réduire ceux qui sont autour du feu ( c’est là que bout la marmite). Gagner plus, toujours plus. Et ceci forcement sur le dos de tout le monde. Certes des salariés ( recherche de coup salariaux sans cesse plus bas ) mais aussi des autres « patrons » où des malheureux boursicoteurs qui se laissent berner pas l’appât d’un gain facile ( comme ce fut le cas il n’y a pas si longtemps). L’important c’est de rafler la mise.

Ça fait des cadavres, mais c’est la règle du jeu.

La situation actuelle prépare des charniers.

Les actionnaires de l’industrie automobile  ne veulent pas perdre d’argent. Le premières victimes: les ouvriers dont on se sépare.

Car en coulisses se déroulent des enjeux graves. Les patrons ont peur pour leur peau.

D’abord chez les patrons les plus fragiles. Les patrons par réflexe de classe votent pratiquement tout le temps pour des représentants de Droite. Normal. Et pourtant ces «petits patrons » demeurent en permanence dans le viseur des crises que l’on provoque. Ils sont les premiers, de leur catégorie Poids Légers, à monter à la guillotine. Actuellement, dans les arrière-salles des banques (en péril elles aussi), les dossiers des PME et PMI sont passés au peigne fin. Le fameux

rateau mystique prélevant les âmes sur le champ de bataille des barbares du Moyen-âge. C’est le couloir de la mort. Celui-là on le garde. Celui-ci on le jette. Des petits patrons, même des petits patrons d’entreprises aux carnets de commandes remplis (mais situé en terrain sensible comme le bâtiment par exemple) sont déjà morts et ils ne le savent pas encore (information donnée par un banquier).

Ensuite carnage dans l’emploi. Patron qui ferme, ouvrier qui calanche. Ouvrier au chômage, famille en péril du côté notamment du pouvoir d’achat.

Et les victimes de moins de pouvoir d’achat, c’est directement le commerçant du coin.

Moins de commerce, c’est le dépérissement des centres bourgs de campagne, c’est à dire la désertification des sous-préfecture et la fuite vers les villes toujours plus grandes où s’accumulent les pauvres (à problèmes) dans les banlieues craignos.

Un moment l’idée de la suppression des petites communes avait circulé. Mais, c’était trop tôt. Patience ça reviendra. Les charognards sont toujours pressés. Ils ont toujours faim. On va d’abord passer par les départements. Cette entité liquidée, ce sera plus facile ensuite pour « crever » les petites communes. En effet, il faut savoir que tous les travaux que réalisent les communes passent par les subventions du Conseil Général. Le conseiller général, élu du département, gère son canton notamment au sein des communautés de communes dont il assure souvent la présidence. Et ces communautés, souvent, sans s’en rendre compte, accélèrent leur perte en allant dans « le bon sens » des regroupements « nécessaires » mais  oints du poison à qui, un jour, appartiendra les derniers maux.

Regroupements en districts des écoles, des crèches… tout fait farine au moulin.

De toute façon, peut-on s’entendre dire : On ne peut pas faire autrement. Cela va dans le bon sens.

Ceci dit en passant on remarquera que les gouvernements, montrant l’exemple, depuis pas mal d’années déjà, effectuent des replis stratégiques : regroupement des gendarmeries, des hôpitaux, des commissariats, de la poste, des gares et autres services publics et aujourd’hui annonces de fermetures de sous-préfectures; c’est la République elle-même qui est atteinte dans ses fondements.

Le prix du carburant interdira bientôt aux classes moyennes d’aller habiter en campagne. Cinq pleins par mois frôlent les 500 € (un peu moins que la moitié du SMIG).

Un jour on verra des villages abandonnés, comme on peut voir dans la campagne des hameaux en ruines. Beaucoup des villages ont lancé des programmes immobiliers qu’ils tentent désespérément, envers et contre tout encore actuellement, d’achever. Faute de développement de petites zones artisanales (fantasme des années 80), les municipalités s’étaient rabattues sur les gains de population déséquilibrant leur tissu social, mais engrangeant de la plus value en impôts. Ces apports venaient en compensation du manquer à gagner de la dotation gouvernement (DGI). En réduisant son aide d’Etat organisait sa politique de désertification.

Mais « les villes aux pauvres, la nature aux plus aisés » si cela peut apparaître à certains comme étant une bonne répartition, forcément cela créera des déséquilibres dangereux.

Des riches sans cesse plus riches et des pauvres sans cesse plus pauvres.

Les riches vont être aidés. On entend à la radio et on lit dans les journaux que des aides importantes vont être débloquées pour les entreprises. Comme on vient de le voir : pour certaines entreprises, celles qui seront « élues ».

Quant aux pauvres ils ont des soucis à se faire. Notamment les retraités que l’on vient de voir dans la rue. Après la vague de chômage, viendra forcément celle de l’inflation. Quand tout aura doublé, forcément le pouvoir d’achat sera coupé en deux.

Travailler plus, pour gagner plus ? on y arrive.

Travailler plus longtemps ? Les vieux capables de « faire du noir » tireront quatre sous. Les autres referont leur jardin.

Ceux qui ne sont pas sourds auraient du porter plus d’attention à ce que disait l’an dernier Marc Blondel ex-secrétaire général du syndicat FO, mais surtout membre du Conseil d’Administration du BIT (Bureau International du Travail). Il prévenait de la montée de l’orage.

Ce qui arrive aujourd’hui n’est pas un accident.

Ce qui va arriver demain ne le sera pas non plus.

LA REDISTRIBUTION DES CARTES

L’arrivée des Chinois.

Un jour quand la situation sera « mure » le capitalisme international aura besoin de ce que l’on nomme aujourd’hui avec beaucoup de pudeur «  les disponibilités chinoises ».

Les réserves chinois seraient ( je ne suis pas allé voir, je lis la presse comme tout le monde) au moins moitié aussi importante que celle du monde dit «  occidental). Cet argent frais raflera la mise. Un jour, cela ne sera plus la peine d’aller chercher de la main-d’œuvre à bon marché en Chine, elle sera à Courbevoie. Sauf que les chefs auront les yeux bridés, et les « petites mains » nos braves ouvriers encore-content-de-travailler.

Le problème de l’immigration sera résolu. On vient dans les pays industrialisés pour trouver du travail.

Déjà aujourd’hui, le Sahara est la plaque tournant de la main d’œuvre qui «  monte » d’Afrique. Les histoires de bateau qui coulent au large de l’Espagne connaissent leurs derniers instants. J’ai connu Reggan dans le désert dans les années 60. Un coin de Sahara balayé par les vents situé à quelques encablures d’Hamoudia (une petite route fermé par un petit rouleau de fil de fer barbelé) là où explosa « Gerboise bleue » notre bombe atomique (4 fois Hiroshima) à 7 h 4, le 13 février 1960. Il n’y avait sur place que des militaires, quelques oasis et un petit village d’une centaine d’habitants sur la gauche de la route entre Reggan plateau où se trouvait la légion (4e Compagnie saharienne portée de la Légion étrangère qui par la suite s’installera à Castelnaudary)et Reggan village, un régiment du Train, constitué de « tringlots » appelés. Désormais plus de 50.000 personnes sont sur site en transit pour la plupart direction : l’Europe ou les Emirat. Grand marché aux esclaves modernes !

Demain vers quelles destinations iront nos petits européens ?

Pour l’heure, seuls vont en Chine la «  matière grise », ceux qui vont y faire de l’argent.

Et la Suisse me direz-vous ?

Ceux là ils commencent à chauffer les oreilles des dirigeants européens. Blasphème, il serait question de mettre la Suisse au ban de l’Europe( allez sur http://www.tdg.ch/actu/suisse/2008/10/21/suisse-figurer-liste-noire ).

Mais pourront peut-être être «  chinois » en France comme aujourd’hui certains sont américains. Pourquoi pas ?

Bon, il n’y a pas de point final à cet article.

Ecoutons la radio…

La bourse plonge… on ne parlait que de la bourse. Ces derniers temps on parle un peu plus des devises. Et l’or : il grimpe.

NOTE : chacun peut amener ses commentaires.