07.07.12
UN TRESOR EN VENTE CHEZ BREITHAUPT
IL Y A 1504 ans, c’était en juin.
En clair à la même époque de l’année.
Il faisait chaud sous les casques.
lire l’article de Remi Lebrère
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L’armée de Geisalic, 34ans, fils aîné d’Alaric, attendait les Burgondes de pied ferme quelque part entre Bram et Caux. Les Burgondes, au nombre de 30.000, campaient au col de Naurouze et préparaient une attaque surprise. Or, Geisalic, grâce à l’appui et aux renseignements de la population, était tenu en permanence au courant des moindres faits et gestes de ces ennemis oeuvrant pour le compte des Francs de Clovis.
Les Wisigoths, dans les rangs desquels se trouvaient des jeunes d’ici, ne pouvaient aller se refugier derrière les remparts de la Cité déjà assiègée par les troupes franques de Thierri, le fils de Clovis. Autant dire que ces Wisigoths, défaits à Vouillé, réduits à, à peine 5.000, ne pouvaient peser lourd face à des guerriers armés jusqu’aux dents.
Puis le vent tourna. Au sens propre comme au sens figuré. D’ailleurs Geisalic, malin comme le loup Fenrir, avait bien vu se dessiner la chaîne de la deesse Pyrenne annonciatrice d’un prochain vent marin. Alors germa dans sa tête un plan démoniaque qui allait réduire à néant les espoirs des indésirables visiteurs.
De plus, le petit ruisseau du Rébenty descendant de la Malpère allait apporter sa contribution. Les Dieux soufflaient de son côté. Les Burgondes ne le savent pas mais dans notre région il suffit d’un bon orage pour faire gronder les flots. Le pont du Rebenty passé, Geisalic fit emflamer la plaine. Une épaisse fumée poussée par le Marin enveloppa les agresseurs qui, rapidement, n’eurent plus qu’une ressource, faire demi-tour. Or, l’orage de la veille avait transformé la plaine en marécages. Repasser dans l’autre sens le petit pont sur le ruisseau devint bientôt un exercice d’autant plus compliqué que tout à coup allaient surgir des fourrés du Fresquel, crevant les rideaux de fumée, des cavalières folles. Des Taïfales ! Des furies gauchères prenant à revers des Burgondes complètement désorganisés.
Alors qu’ils ne devaient faire qu’une bouchée de ces Wisigoths aux abois fuyant Toulouse, c’était les Burgondes qui pliaient du genou.
Les Wisigoths venaient ainsi de préserver leur plus précieux trésor: Le Chandelier à 7 branches… qui depuis demeure caché dans le pays de Caux. Personne ne l’a jamais retrouvé. Il avait été caché attendant le retour des Wisigoths partis en Espagne chercher des renforts.
Mais les Wisigoths ne sont jamais revenus et le Chandelier resta à où la princesse Eustère l’avait caché.
C’est l’histoire historique de ce Trésor des Wisigoths (180 tonnes d’Or) dont Béranger Saunière, 1.300 ans plus tard, retrouva une partie sur les indications de son frère Alfred, curé d’Alzonne et de son compère l’abbé Gélis de Villesequelande, grâce aux fameux documents de l’abbé Cauneille, qui est relaté dans l’ouvrage paru en mai dernier aux Edition LE MANUSCRIT (Paris)
LE CHANDELIER A 7 BRANCHES
ou La fin tragique des Wisigoths Rois du Midi.
SIGNATURE LIBRAIRIE BREITHAUPT rue Piétonne Carcassonne
SAMEDI 21 JUILLET 2012 de 10h. à 12h30