28.10.09

J’ai flashé pour Charles CAMBEROQUE

Ecrit dans Actualité à 19:43 par Bernard-Roger MATHIEU

bientôt en librairie

 

 

Mettre des mots sur des images.

Mettre son nez dans un regard.

Se mettre le doigt dans l’œil…

Dis coco, t’as le cliché qui dérange.

Tee-shirts, carcasses enviandées, ex-votos pris en « flag », vetos  devenus  drapeaux flottant de l’Hudson au Zambèze. Les photos marchent dans les pas des éléphants entre des gratte-ciels de portraits que les civilisations emphantent.

Autant de stèles virtuelles reflets de ces différences apparentes, rituels impulsifs qui rapprochent.

C’est Guernica. C’est la bataille de Lépante.

C’est en confrontation le Zambèze et New-York qui tout à coup se fondent dans le même cartouche. Le même véhicule. Destination les cimaises géantes d’un monde où chacun se voit dans le miroir de ses peurs. De ses angoisses.

Comme dans un  caducée de sentiments mis à vifs, s’entrecroisent violences, couleurs et tout ce que l’on jette dans la marmite qui chauffe sur le volcan des hommes.

Camberoque ! Tu nous sers des séances de vie encore toutes fumantes sorties de l’objectif.

Objectif vient d’objection ?

Et l’objection laisse interrogative. Comprend ? Comprend pas ?

Objection votre honneur !

A partir de maintenant tout ce qui sera photographié pourra être retenu contre vous.

Photos de savanes, photos de coins de rue, photos de mystères accompagnant le théâtre où la vie se met en représentation.

Dans la chambre noire l’esprit veille. Clic-clac Charles Camberoque la rétine insolente délivre.

Grèves, manifs, chasses, fêtes, conflits…

L’ethnologue, le témoin en résumé, pêche, dans l’incertitude d’un moment furtif, dans les poussières de pixel, l’image qu’il fait sienne.

Grâce au talent, grâce à ce sur-don que possède l’artiste, ici s’arrête la photo qui fera aveu.

C’est  le négatif qui après l’épreuve se fait positif.

Contre l’homme. Contre ses réflexes de survie.

Pour l’homme. Pour ses réflexes de survie.

Sur des écrans géants l’artiste fresque des pans de vie.

Les assemble.

Pense qu’ils se ressemblent. Confronte. Abat des cartes où l’atout c’est sa curiosité de reporter. Se retourne vers nous. Vers l’ébahi de service.

Parcourant le monde, il ramène sa mosaïque à l’unité.

Le tout en un.

Le Grand Tout.

Camberoque ! Tu cafardes. Mouchardes. Espionnes les gestes essentiels entre mal-être et banalités de pauvreté et de richesse qui, de part le monde, unissent les anneaux d’une même chaîne : l’injustice des moyens et des ressources, la solidarité, le dit, le non-dit…

Y aura-t-il toujours un chaînon manquant ?

Camberoque reprend son appareil, chausse ses chaussures de vent et déjà le voilà ailleurs… derrière l’étoile de Gaspard, Balthazar et Nicéphore.

Ainsi va l’homme sur ses rivières intérieures.

Dans ses cascades nécessaires.

Dans ses remous d’inconscience.

Dans les exigences de la vie.

Jouet du destin l’homme fait comme ça, car il ne peut pas faire autrement.

Emporté dans son torrent, vers on ne sait quel océan, Charles Camberoque missionné par sa passion, embarque ses témoignages d’universalité.

Antependia ? Dàzìbào ?

C’est le talent de Charles Camberoque l’alchimiste de la prise de vue.

Y’aurait du Dieuzaide là-dedans que cela ne nous étonnerait pas.

 

Entre ici Camberoque,  prends place à la table du studio Kronia, tes clichés sont servis.

http://www.camberoque.net/site/

 

DERNIERE HEURE

CAMBEROQUE n’a pas fini de nous étonner.

Ce globe-trotters intéressent aujourd’hui les pays du sud.

Charles on le savait regardait déjà vers l’Orient depuis pas mal de temps.

ça c’est sur.

Allez visiter:

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=ar&sl=fr&u=http://charlescamberoque.unblog.fr/2009/04/&prev=/search%2525253Fq&rurl=translate.google.com&usg=ALkJrhglk4e2j6LgzcduOMC4m3eiUFv28Q 

 

VOUS VOULEZ UN SCOOP ?

25.10.09

Lucky Luke speak Occitan…

Ecrit dans Actualité à 9:10 par Bernard-Roger MATHIEU

REFLEXION SUR LA MANIF DE CE SAMEDI 24 OCTOBRE

… C’EST LA REVOLUTION D’OCTOBRE MACAREL !
Légende de la photo: Bernard-Roger Mathieu dansle style tout craché de Lucky Luke au Salon de Limoux le 20 sept dernier.

frappant non ?

Un lecteur piéton, samedi, sur les allées Barbès ” Vivre libre ou mourir”, manifestant convaincu à la cause occitane, nous écrit:

“Mais c’est lui, c’est “poursur”, Alfred Poursur… non d’un colt, ce poursur des familles, c’est, vous l’avez reconnu: Lucky Luke celui qui tire plus vite que son ombre.

La plume toujours dans le vent de l’actu, il trace sur des paraboles livresques des envolées liriques à la gloire de tous ceux qui vivent debout.

(lire à ce sujet Alfred le Wisigoth Tome 1 <http://www.manuscrit.com/book.aspx?id=4510 > et Le Retour du Barbare Tome 2… <http://www.manuscrit.com/Book.aspx?id=12884>le chevalier du”paratgé”)
Hier, samedi 24 octobre, l’Occitanie disait, dans les rues de Carcassonne, son désir de culture.

On peut être pour ou contre la défense de l’Occitan, on effacera jamais la mémoire.

Quelle mémoire ? Macarel, celle qui nous tend ses mots au quotidien.

Si vous êtes du côté de Maubeuge dans le Hainaut (Nord) et que vous voyez une pancarte ” Quevaucamp”, vous saurez que le lieu-dit se nomme ” le champ aux chevaux”.

(cliquez ici à votre droite sur le blog en chtimi)
Si vous êtes du côté de Castelnaudary et qu’une pancarte vous indique Pech Luna, vous vous dirigerez vers “la colline de la Lune”.

Il ne s’agit pas pour la plupart des défenseur des langues régionales qu’on devrait appeler “langues des origines”, celle qui ont “génité” le Français, de créer un communautariste puant ou de remplacer le Français, la plus belle langue au monde, celle de Voltaire ou de Marmontel, par un dialecte local qui isolerait tout un pays.

Sas ! Pas question de se renfermer sur soi-même et de fermer les frontières de l’intelligence et de l’ouverture au moderniste .

Pas question de cramer les coustelous des Français de Navarre ou de Bretagne tout simplement parce qu’ils ne causent pas comme nous, et qui ne comprendaient caiuèque à nos cansalades.

Il s’agit de savoir d’où l’on vient à une époque où l’on ne sait plus où l’on va.

A l’heure où les champions de la destructuration nous dirigent,

où l’on assiste à une politique de la terre brûlée,

où sous la férule du ” petit énervé” ils cassent tout l’héritage légué par des générations de gens respectables,
il est important de reste DEBOUT !
Et cet air de vent frais qui a couru hier sur Carcassonne, capitale de l’Occitanie d’un jour , c’était un message pour tous de Dunkerque à Tamarasset.

Parlez Français la langue qui nous rapproche, mais parlez aussi votre langue d’origine qui, si elle culture le passé, elle est aussi une bibliothèque pour l’avenir.

UNE MARCHE ARRIERE ?

En tournant le dos à son passé que resterait-il de la culture ?

Avec le film sur les Chtimi, apprécié partout en France  (et même à l’étranger), c’est les sentiments profonds accrochés à une identité vraie qui ont parlé.

… Comme la rue qui a parlé samedi.

Tous ceux qui étaient dans la rue ne sont pas nés ici. Loin s’en faut . Mais ce n’est pas importante d’être né ici pour comprendre qu’il existe un bien commun. On se souvient de ceux qui furent trainés devant le Tribunal de Carcassonne pour avoir osé travaillé des anciennes garrigues abandonnées. Si le pays appartient à ceux qui le travaillent, il en va de même de la culture, dans le respect de l’autre.

Étranger peux-tu être mon frère ?

Dans un pays qui a su accueillir ( et on ne parle pas que des républicains espagnols) des quantités de gens venus d’horizons divers, la langue d’Oc leur dit: bienvenue au pays.

Alors marche… en marche arrière regardant vers le passé ?

Non, marche en marche avant vers l’avenir pour défendre un pays fortement agressé économiquement et qu’il faut défendre.
La philosophie du ” paratge” c’est celle de partager .
Sites à visiter: http://pagesperso-orange.fr/ostal.sirventes/

et avec les photos de Camberoque: http://www.macarel.org/Macarel/index.php?option=com_content&view=article&id=59:manifestation-de-carcassonne-le-24-octobre-2009&catid=36:actualites&Itemid=81

20.10.09

SAMEDI CHEZ BREITHAUPT

Ecrit dans Actualité à 23:03 par Bernard-Roger MATHIEU

LOGGIA S ECRE TUM – ROMAN

Jean-Yves au fond 

Adieu collègue !

Alors quicon que truco ?

Voilà un roman qui va faire du bruit.

On l’attendait. On le savait en gestation. Il est né !

Sonnez trompettes, résonnez musettes…

Jean-Yves Tournié, le géniteur, taille ici les crayons d’un ésotérisme flamboyant.

En même temps nous voici embarqué dans des arcanes où nous finirons bien par tomber sur le temple d’Enoch.

Samedi (ce 24 octobre) à partir de 15heures on le trouvera en dédicace à la librairie Breithaupt, rue piétonne à Carcassonne.

Le 31 octobre on le retrouvera à Narbonne à Cultura.

Entre temps (date non encore fixée mais on en reparlera) il signera également Loggia Secretum Espace Culturel à Leclerc à Carcassonne.

A noter l’excellent article de notre confrère Laurent Rouquette dans l’Indépendant.

Si après ça vous n’achetez pas le roman de Jean-Yves Tournié, c’est à désespérer de tout.

Alors de quoi est-il question dans cet ouvrage ?

 

Qui veut s’emparer à tout prix des parchemins trouvés

dans les années 30, à Montségur ?

Jean des Sauzils,Très Respectable d’une loge secrète s’interroge sur l’assassinat d’un frère de la loge monté à Paris pour faire analyser l’oracle

kabbalistique et des parchemins datant du XIIIe siècle.

L’enquête des treize membres de la Loggia Secretum, qui ne

laisse pas indifférents les services secrets français et israéliens,

les conduira à s’intéresser aux manuscrits de Qumrân et de

nag-Hammadi, à la destruction du Temple de Salomon, aux

Wisigoths, aux Cathares, aux Templiers et aux « assassins »

du « vieux de la Montagne ». Elle les mettra sur la piste de

« La sapinière », les services secrets du vatican. On les retrouvera

à Paris, Rome,Marseille, au monastère Sainte-Catherine

du mont Sinaï, ou aux Saintes-Maries-de-la-Mer…

Mais aussi sur les traces de l’énigmatique abbé saunière et du

« trésor » de Rennes-le-Château. et c’est dans cette Haute Vallée

de l’Aude que va être retrouvée la preuve du mariage

de Jésus et Marie-Madeleine dont les descendants auraient

donné naissance aux « rois juifs de Narbonne » et que l’église

de Rome veut occulter à tout prix.

Mais ce que les francs-maçons ignorent, c’est qu’ils viennent

de mettre le doigt sur l’un des plus grands scandales

politico-financiers de ce début de XXIe siècle.

Né au coeur du Pays Cathare, Jean-Yves Tournié a été journaliste

à Paris. Secrétaire général de la rédaction du Parisien il a

collaboré à différents titres, de Planète à Jours de France, à des

émissions de radio et télévision, avant de revenir dans l’Aude

comme chef d’édition du quotidien l’Indépendant. Il a été à

deux reprises Grand Maître adjoint du Grand Orient de France,

membre du Grand Collège des rites et connaît parfaitement le

milieu maçonnique.

Il est l’un des créateurs du Grand orient

Méditerranéen et préside aux destinées du Grand Chapitre

d’occitanie-Catalogne-Méditerranée.

Légende de la photo

Elle n’est pas terrible mais j’y tiens beaucoup. Elle a été prise à Castelnaudary le jour où j’ai été fait citoyen d’honneur par le maire Patrick Maugard. Ce jour-là j’étais entouré de mes amis (voir dans l’album photos)

 

14.10.09

LE POLAR MANET à Toulouse ?

Ecrit dans Actualité à 10:22 par Bernard-Roger MATHIEU

et Manet ?Toulouse polars du Sud invitait l’Espagne… mais pas Manet.

Pourquoi ?

On l’ignore…

Ce Premier festival des littératures policières nous a raturé.

Et pourtant LE SECRET DU MANET  révélé depuis sa récente sortie en juin dernier “cartonne” chez les libraires.

Certes, nous avons inventé le ” polar del arte”.

En clair le polar rigolo.

Petite interview express…

- Il parait que vous donnez le beau rôle aux femmes ?

- Exact, la conservatrice du musée où disparait l’œuvre de Manet ” Le Déjeuner sur l’Herbe” est le héros …
- … et le héros masculin un vrai blaireau ?

- Oui, pur sucre. Le livre est un réquisitoire contre les machos qui depuis l’antiquité voilent   les qualités féminines. Souvent d’ailleurs par le biais hypocrite de réligions où l’on fait l’amalgame avec la culture.

- La conservatrice n’est pas la seule à tirer les ficelles ?

- Les ficelles et bien d’autres choses. Certes, côté faussaires Suzanne manipule aussi au sens propre comme au sens figuré son mec, un certain Utrillo.

- Utrillo comme le peintre ?

- Oui car le lecteur attentif remarquera que de nombreux personnages dans le livre portent des noms de peintres.

- Cela tient à quoi ?

- Underground, dans des gares desaffectées, agissent des groupes, on dira des sectes vouées au sexe grandiose et flamboyant.

- Houlala il y a du sexe dans votre bouquin ?

- C’est un livre en hommage au NU, à la peinture qui à travers les siècles a enfourché (mais oui) ce style de peinture pour gagner du terrain à la liberté sur celui de l’obscurantisme. Des gens comme Bosch ont été excommuniés. Mantegna l’a échappé belle, de peu ! Quand le Déjeuner sur l’Herbe est sorti, ce fut un vrai scandale. Les journalistes appelaient cette œuvre:la partie carrée.

- Bon résumons dans votre polar on se marre, vous faire la part belle à la gaudriole… Ce n’est pas noir tout ça ! Y a-t-il des meurtres au moins pour épicer la sauce, des viols crapoteux, de la torture, des perversions crapuleuses et exaltantes, du sanguin habillant des mots d’aisance… ?

- Rien de tout cela et apprenez Monsieur que chez moi, il n’y a pas de cadavres. On ne tue pas on supprime !

- Comment se zigouille-t-on  chez Manet ?

- C’est tout le secret et cela ne manque pas de piquant.

-d’où l’intervention des faussaires ?

- Les faussaires vont tellement dupliquer le déjeuner sur l’Herbe que seuls ceux qui possèdent le Secret retrouveront l’œuvre originale. Mais à quel prix ?

- Je vous le demande…

- Venez enquêter avec mes héros. Ils vous attendent avec en main le pinceau pour tracer un morceau d’architecture littéraire.
- Alors qui enquête dans votre polar ?

- Un flic marron… mais aussi Monsieur Paul un con de chez les cons. Les cons vous savez, plus ils tentent d’être moins cons, plus il améliore la situation. Celui-là, c’est un artiste dans le genre.

- Mais votre polar rigolo, c’est avant tout un polar intellectuel. Or, des intellectuels chez les lecteurs de polar… excusez mais, ils sont révolvérisés. Quand ils entendent le mot culture, ils sortent leur pistolet. Non ?

-  Je l’avoue nous sommes dans le monde de la peinture et ces lecteurs ne peuvent voir la culture en peinture c’est pour cette raison que Toulouse ne nous a pas invité probablement.

- De l’ésotérisme aussi ?

- Manet à l’âge de 18 ans a fait une fugue. Il est parti au Brésil. Sur le bateau, il va rencontrer des Compagnons du Devoir qui vont lui enseigner les secrets de la Lumière. En rentrant il va peintre Impression au soleil levant. Les compagnons vont lui montrer les chemins qui mènent aux Adamites. Dangereux les Adamites ! L’Eglise, à l’époque, les  passa tous au bucher. Chaud ! Une vieille habitude la la maison.

-Si vous annoncez polar, c’est que quelque par nous sommes dans le genre ?

- Complètement. Il s’agit de l’affaire Dreewe qui révéla début des années 2000 Le Journal des Arts. Il s’agit d’un trafic  international dont la plaque tournante se trouvait à Londres.

- Et comment fait-on la différence entre un vrai d’un  faux ?

-Ce livre est tres technique sur la question il explique comme le labo du Louvre s’emploie… mais pour être plus malin que les faussaires, il faut se lever de bonne heure.

- Ou se coucher tard ?

- Je vois que Monsieur a déjà compris quelque chose.

http://www.manuscrit.com/commander.aspx?id=12901

http://www.manuscrit.com/Book.aspx?id=12901

13.10.09

UN CADEAU D’ANNIVERSAIRE ORIGINAL ?

Ecrit dans Actualité à 9:44 par Bernard-Roger MATHIEU

des enfants heureuxUN LIVRE POUR LES AIDER

Mieux lire, mieux écrire, c’est possible.

Vos enfants plus tard vous diront merci.

 

Que l’on soit parents ou grands-parents, nous sommes tous inquiets du devenir de nos enfants.

C’est normal et légitime.

La maîtrise de la lecture et celle de l’écrit figurent aux premiers rangs de nos préoccupations.

J’ai, à ce sujet, écrit deux méthodes.

- « Les Essayistes » (Prix : 17,90€) pour donner le plaisir de lire (une quarantaine d’histoires où les enfants et leurs amis les chevaux sont des héros).

- «  Aïcha, Agathe, Alexis, Tatiana… écrivains à 12 ans » (Prix : 13,90€) qui fait passer de la contrainte au plaisir d’écrire (méthode qui a servi à écrire les Essayistes et raconte cette aventure, méthode à base de ficelles de journalistes : Ecrire pour être lu).

Ces livres ne sont pas des recettes miracles.

Il s’agissait de répondre à l’interrogation des parents soucieux d’aider leurs enfants.

La résistance, l’apathie, la force de l’inertie, la capacité à différer l’urgent, la méfiance vis à vis des conseils,  sont des arguments parfois plus forts que le NON, franc et définitif. Les ados sont sur ce terrain souvent plus forts que nous.

La réussite de ces livres tient en un mot :complicité.

Ces livres les font complices de leur réussite.

Cela ne marche pas toujours…mais souvent.

La magnifique expérience des Essayistes que la presse cita en la qualifiant d’expérience citoyenne, a été menée sur neuf mois avec une enseignante exceptionnelle qui y a cru. Non seulement les 53 enfants ont réussi à sortir leur livre mais, en plus, nous avons été invités à Paris, au Salon du Livre, Porte de Versailles.

L’expérience ne fut pas tout rose. Freinant des quatre fers les enfants n’ont adhéré que bien plus tard… mais il fallait être patient.

Aujourd’hui, ils sont une tête devant les autres.

Ceux qui appliquent la méthode avec le désir de la pousser pour mieux l’aboutir iront encore plus loin.

09.10.09

Gouvernement… accident grave

Ecrit dans Actualité à 9:38 par Bernard-Roger MATHIEU

repressionInspecteur départemental pour la Sécurité Routière j’ai été «  démis » de mes fonctions à l’arrivée du «  petit énervé » à l’Elysée avec qui on allait voir ce que l’on allait voir.

Exit tous les Inspecteurs ainsi que toutes les opérations de prévention méticuleusement mises en place depuis de nombreuses années.

A la place ? Des radars, des contrôles à tous les coins de rue, une pression comme jamais sur les « forces » de police (du coup fragilisées) des caméras sur les feux, une campagne sans précédent de destruction de la nature par l’abattage des arbres le longs de nos magnifiques routes de campagne (*) pour se donner bonne conscience… et la falsification des chiffres des statistiques. Falsification qui avait bien marché avec le chômage… alors pourquoi pas refaire le coup avec les accidents de la route.

Du coup la fameuse «  peur du gendarme » promotionnée par les tenants de la répression devenait le credo des exaltés sécuritaires, les vrais violents.

Aujourd’hui c’est le fiasco.

Ceux qui étaient informé s’en doutaient… mais n’étaient plus écoutés.

Alors que va-t-il se passer ?

Va-t-on reconsidérer l’être humain comme une personne digne de penser  ou va-t-on durcir les contrôles ?

Réponse : ceux qui sont dans l’erreur ont une fâcheuse tendance, ils s’entêtent. Sous prétexte de faire chuter les stats, l’automobiliste va passer du statut de «  délinquant en puissance » en « délinquant permanent ». La chasse est ouverte. On ne saura bientôt plus où donner des quatre roues. Quand aux gendarmes de plus en plus sur les nerfs, ils vont devenir de plus en plus insupportables, donc de moins en moins respectés. Déjà en campagne les relations sont coupées avec la population. Vous avez dit grave ?

C’est l’escalade de l’inconscience.

Alors que faire ?

La conduite automobile doit entrer dans l’instruction civique que diffuse l’école. Elle inscrit dans sa conduite le respect de l’autre comme de soi-même. 

Former jeunes les conducteurs de demain doit devenir une mission de salut public, celle d’une nation responsable. Peut-on encore croire qu’il suffit de quelques heures d’auto-école pour lancer sur la route des apprentis dangereux ?

Oui quand il s’agit de les coincer dans des radars.

(*) Lire Alfred Le Wisigoth : l’arbre de vie page 44

Le Retour du Barbare : page 14

05.10.09

ICI LA PHOTO REND GRÂCE

Ecrit dans Actualité à 9:36 par Bernard-Roger MATHIEU

gerard à MagrieEol de Calvayrac le gymnopède sort des clichés de la photo clic-clac.

Il entre dans l’incongru mirifique, mi raison.

Invite ses phénomérides aux agapes du conscient digéré et de l’inconscient indocile.

Je sais de quoi je parle, j’ai été par lui photografiabilisé.

L’homme porte des lunettes rondes qui font front à l’étrange.

Derrière ces lunettes à double foyers il tance un œil de feu à la Jeckyll.

Prenez moi par exemple. Je suis statut dans le civil. Mon rôle d’icône me donne droit au respect dû à mon image ignifugée. Fus-je sculpté dans un pilier de fantaisie gothique ?

Hyde est venu me diaphragmer mon intimité.

Comme cela, derrière le paravent des mots, on pourrait penser que la pudeur est sauvegardée. N’y pensez pas. Déshabillé dans l’épreuve d’un positif de circonstance l’Eol invente et capture ce que l’oeil ne peut voir. L’objectif, saisissant un onirique de passage dans l’incertitude d’un moment de stupeur, fixe l’invisible à l’homme nu.

Ça existe quelque part, mais vous, vous ne le voyez pas.

Seul à Calvayrac sont accrochées les clefs, au revers d’une porte que garde l’allégorie d’un icoglan .

On remarquera qu’il rêve en noir et blanc.

Où court cette femme avalant un escalier en marbre de Venise ?

Un oiseau de pierre, mal en pie, se pose sur les dernières notes d’un château en fin de songe…

Et que penser du chat abyssin, libre et de mauvaises mœurs ? Dans le regard surgissant de l’ombre il guette cet enfant faux ange en culottes courtes, décliné et

balbutiant à l’abri dans son cadre… cadre… cadre…..

Des objets se lèvent à la pelle pour gravir avec les dents les dernières marches du palais.

Bon c’est compliqué tout ça.

Eol arrête de souffler par le trou de la serrure, Papa pique et maman coud.

Donne nous l’explication.

C’est quoi ces photos revenues dont on ne sait zou….

Beautés de l’inconscience ici dévoilées, ces tirages allongent un imaginaire invitant à tendre un bout de soi.

Tendre vers quoi ? On vous le demande ?

L’instantané naît du sentiment, de l’envolée lyrique, du chant des signes.

Les choralies illustrées d’ Eol de Calvayrac, sorties des mystères de la Malpère, font de la photo comme Mozard, peut-être, faisait du vélo.

Et ça roule tout seul… ouvrez les portes de votre cœur voici passer le cheval de Dieu portant en selle une Berbère…

Bernard-Roger MATHIEU

NB Les photos d’art sont sur:
http://www.eoldecalvayrac.com/index.php?image=10

02.10.09

BOIRE TUE

Ecrit dans Actualité à 13:53 par Bernard-Roger MATHIEU

cabane du minervoisEn allant faire mon tour des vendanges dans le Minervois, je me suis arrêté chez mes amis les courageux Bertoncini à Malves, domaine Villepeyrou puis j’ai poussé jusqu’à Laure chez Jean-Louis Poudou ( voir l’article sur le Nouveau vin primeur). Amoureux des baraques de vignes abandonnées ( voir notre album photos), je me suis laissé prendre les roues par des chemins s’enfonçant au cœur du vignoble. Là où ne vont que les vignerons.

Cela m’a donne une envie de plume. Quand les syndicats alertent l’opinion  sur la condition des vignerons au bord de la faillite, ils n’exagèrent en rien.

http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/26/681327-Des-viticulteurs-en-etat-de-faillite.html

Ici cela sent la mort, nous disait Jean-Louis Poudou.

Les banques tentent de nous achever relevait Chantal Bertoncini.

Il faut aller au pied des vignes. Nous y sommes allés.

BOIRE TUE

Je les ai vues enfermées dans leur vallon, les portes ouvertes sur le néant.

Je me suis arrêté devant les herbes folles. J’ai écouté les plaintes du vent.

J’ai arraché une grappe de merlot à petits grains toute frêle dans ma main.

Et dans le lointain se couchait un soleil de plomb effaçant l’or des matins…

Mais ou êtes-vous les Pivot, les Guerra, tous ceux qui font les beaux un verre au bout des doigts ?

Venez faire un tour au fond du Minervois.

Vingt-dieux Bacchus ici crève la gueule ouverte.

Sa soif de mots, ceux qui lui redonneraient courage, lui tord les veines du cou. Ses cris s’éteignent dans le silence de l’indifférence des buveurs d’eau.

J’ai arrêté ma voiture et mon regard embrassait une mer de vigne.

Quelques taches brunes ici et là blessant le paysage,  salissures d’arrachages, ne parvenaient pas à cacher, derrière leurs hontes, des friches abandonnées…

Par manque de trésorerie des vignerons ont préféré ne pas vendanger.

La récolte sur pied coûtera moins cher que rentrée.

Salauds de pauvres coupables d’abandon. Mais peut-être sont-ils déjà morts ?

Je ne les entends plus pleurer.

Que reste-t-il sur le compte du Crédit Agricole ? L’ancienne banque capitaliste des agriculteurs devenue sourde à l’appel des travailleurs de la terre, a perdu son âme.

On ne se suicide pas qu’à France Télécom…

J’y ai bu des merveilles. J’y déguste encore des jus de treille comme nulle par ailleurs.

Dans sa robe de satin la belle ivresse de ses qualités tourne mes mots faisant exploser mon vocabulaire.

Mais, dans le verre de mes phrases reflète le pécher d’un plaisir qui s’éteint. Attention verbe sulfité.

Je les ai vues enfermées dans leurs vallons. Enchaînées à une terre  gagnée par le chiendent.

J’ai entendu leurs cèpes tordant leurs gestes suppliciés, suppliant face aux cieux leurs sarments fous. Bousculé dans l’anarchie des vents plane l’esprit vigneron.

Vents de crise. Vents d’incompréhension. Vents de colères rentrées.

Larmes de crise. Larmes d’incompréhension. Larmes de colère.

Ami verse moi le dernier verre…

POUDOU EN PRIMEUR CHEZ MATHIEU

Ecrit dans Actualité à 10:19 par Bernard-Roger MATHIEU

LA QUALITE EN PRIME

Légende :

Le talent de Jean-Louis a encore frappé.

A déguster à Carcassonne le jeudi 15 octobre en soirée, au Longchamp place Carnot. Nous y serons !

Ouvrez les robinets du dithyrambe.

Le nouveau vin primeur est arrivé.

Il porte la marque de Jean-Louis Poudou, magicien du Minervois.

Que n’a-t-on écrit sur le vin ? Il s’est certainement bu autant de verres que l’on a utilisé de mots à la gloire du divin nectar. En vain ?

Quels nouveaux termes pourrait-on vendanger pour dire et expliquer ce que l’on a bu hier à titre expérimental dans les chais de la Bois Boisée à Laure-Minervois ?

C’est d’autant plus difficile qu’on est ici en présence d’un vin rouge à boire froid. C’est le premier paradoxe.

La température conseillée est de 12° au service. Nous l’avons dégusté entre 8 et 10° Celsius pour compliquer la manoeuvre. La fraîcheur boit les papilles dès la première gorgée. C’est surprenant. Il faut y aller franco comme pour une grosse soif. Comme c’est frais, on a tendance à avaler tout de suite. Banco ! C’est alors que s’épanouit une flambée d’impressions pétillantes développant une myriade de micros saveurs qui éclatent sur le palais. Du coup on avait oublié de mettre son nez dans le verre. Vite retour en arrière. Un bouquet floral récompense l’initiative. Deux yeux ronds on s’interroge. Nous avions le souvenir qu’un vin froid est souvent cassé. Là c’est le contraire.

15.000 bouteilles viennent de s’envoler vers le Japon. Il nous en restera quelques exemplaires pour la France.

Le nouveau vin primeur… voilà une appellation qui va en tracasser plus d’un, sourit Jean-Louis Poudou un brin taquin. Nous ne sommes pas dans le primeur typé « beaujolpif » (terme affectif non péjoratif). C’est un vin neuf : deux tiers merlot, un tiers syrah. Macération carbonique insistée sur plusieurs jours en basse température. Malo provoquée et hop… achèvement du processus façon rosé.

On le découvrira le jeudi 15 octobre en soirée, place Carnot au Longchamp à Carcassonne.

Bernard-Roger Mathieu

article que l’on trouvera dans La Dépêche de samedi.