28.01.10

Georges Freche… propos faisandés

Ecrit dans Actualité à 10:54 par Bernard-Roger MATHIEU

Non, je ne parle pas des propos de Georges Frêche, mais des paroles qui tournent comme des mouches autour du fumet régional.

Un certain Claude Bartolone que je ne connais pas (ancien Ministre de la ville) vient de jeter en pâture notre ami Fabius… et de rappeler ses origines. Déjà l’expression “rappeler les origines” sonne comme le fêlement d’une cloche qu’il est. Il reprend le ton volontairement polémiste du journal l’Express.

Quand je passe devant mon vendeur de journaux j’ai toujours une pince à linge en secours olfactif rien qu’à voir le titre de ce journal qui ne fait plus de l’information depuis longtemps.

Oui le Parti Socialiste veut garder la région Languedoc-Roussillon.

Le garder surtout avec les candidats qu’il a elu. Pas les autres…

Pourquoi ?

Parce que nous nous sommes battus de longues années pour gagner cette région face à Jacques Blanc. Jacques Blanc c’était autrechose que Couderc.

C’était un Freche de droite. Le même talent incisif. Des monuments. Ceux de la génération où il fallait jouer en première division pour arriver.

Un grand charisme. Une forte présence sur le terrain. Quelqu’un de qualité.

Heureusement l’actuel maire de Beziers, Raymond Couderc, ne devrait pas faire long feu à la mairie. Mais là comme à Sete, la Droite ne reste jamais les deux pieds dans le même sabot. Face à une Gauche de qualité la Droite sait profiter de toutes les brèches.

Aussi quand on gagne ces citadelles, on en connait le prix et il faut rendre justice à l’adversaire. Toutefois quand un Claude Bartolone, ( valet du capitalisme ?) vient leur prêter main forte 

http://www.claudebartolone.net/2010/01/28/trop-c%e2%80%99est-trop/

on peut se poser des questions.

En tous les cas, c’est jeter aux orties le courage et le dévouement des forces de Gauche qui elles ne se sont pas payés de mots mais ont retroussé leurs manches pour gagner cette région.

L’important travail réalisé par des milliers de militants, des habitants de villes, de quartiers, de villages, le monde associatif et syndical dans cette région est par la même occasion complètement minimisé par les propos de Bartolone. Le Languedoc-Roussillon est sévèrement attaqué par le “sarko-régime” de destruction systématique ( lire http://www.manuscrit.com/Book.aspx?id=12884)

Si Bartolone a besoin de Freche pour “bouffer” d’un coup de dent son copain Xavier Bertrand on va le lui envoyer. Mais pour l’heure ici… excusez mais Freche a beaucoup de travail et nous avons besoin de lui.

Et pour la petite histoire, un autre Parisien du nom de Arnaud Amaury s’était déjà signalé ici en Languedoc Roussilon et notamment à Béziers.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sac_de_Béziers

La région mit plusieurs siècles à s’en remettre.

Camarade… à la revoyure !

 

Invictus

Ecrit dans Actualité à 9:54 par Bernard-Roger MATHIEU

Sol Invictus, c’est à dire soleil invincible.
Lire notre article à ce sujet écrit le 17.12.08
sous le titre “La pensée du jour à Omar Khayyam”
Ecrire dans le moteur de recherche à droite INVICTUS.
On comprendra mieux la signification du titre de Clint Eastwood 

http://www.commeaucinema.com/film/invictus,92822

26.01.10

Sarko pathétique

Ecrit dans Actualité à 10:15 par Bernard-Roger MATHIEU

A la maison, quand j’étais petit et que les gens parlaient à voix basse pour ne pas déranger, on disait:

on veille le mort ici ou quoi ?

Je suis journaliste et depuis hier, même si la nuit porte conseil, je me demande par quel bout prendre cette émission ” surnaturelle”.

Les “français” invités, propres sur eux, habillés comme un dimanche de sortie un jour de Toussaint, avaient tous des mines de déterrés.

Tous étaient mécontents de leur sort, ça se voyait comme le nez au milieu du visage…mais comment le dire au Président sans qu’il se fâche comme d’habitude.

Et le président se tordaient les mains, clignait de l’oeil, réprimait ses habituels tics corporels.

Quand il prenait la parole, il prenait un ton grave. Ses yeux roulaient dans le vide. On voyait qu’il se disait sans cesse dans sa tête” surtout ne pas faire une boulette… surtout ne pas faire une boulette…”

Indispensable, il fallait aussi faire passer deux ou trois idées fortes préparées à l’avance.

Or, ces ” petits français” ne posaient que des questions sur leur vie de tous lesjours. Alors que lui Sarko, il n’y a que l’avenir qui le préoccupe:le sien !

Pathétique qu’on vous dit.

Soirée sans ambiance. Mortelle.

Avec ça on a tous maintenant envie de monter à l’assaut des barricades du capitalisme qui se dressent … car ce matin rien n’a change.

Sarko veut être jugé sur ses résultats.

Il faut lui dire: il est jugé sur ses résultats !

 

21.01.10

Bonne fête Louis

Ecrit dans Actualité à 1:28 par Bernard-Roger MATHIEU

Aujourd’hui nous sommes le 21 janvier 1793.

Il y a 217 ans, la France coupait son lien millénaire avec la féodalité pour entrer dans l’ère nouvelle. “L’identité française” avait parlé !

Certes, après une serie de hoquettements la République ne s’installa véritablement que le 4 septembre 1870 (à Carcassonne il existe une rue du 4 septembre)

Louis XVI le despote symbolisait les fers d’un ancien régime qu’ont fait tomber les sans-colutte,

mais également les Diderot, Voltaire … et tout le mouvement généreux du Siècle des lumière.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Siècle_des_Lumières

En ce jour, Gloire à tous ces libérateurs et cela méritait bien un petit clin d’oeil.

Les Anglais qui ont passé sur le billot bien plus de monarques que nous, sont eux encore en Royauté.

No comment.

 

Haïti…un poème pour l’espoir

Ecrit dans Actualité à 1:13 par Bernard-Roger MATHIEU

Nous avons trouvé sur le site  

http://amitie5931.canalblog.com

un charmant poème de

Véronique Haensler

Alfred vous invite à en prendre aimablement connaissance.

Ainsi a parlé un coeur…

Haïti

 

Il est une petite île

De l’océan atlantique

Où tout s’est écroulé

Où le temps s’est arrêté.

Les habitants n’ont plus rien

Ni maison, ni école, ni abri

Plus de nourriture, plus d’eau.

Beaucoup pleurent leurs familles,

leurs amis, leurs enfants.

 

Il est un endroit entouré par l’océan

Où les enfants ne mangent plus à la faim

Où les adultes se battent pour un bout de pain

Où la joie n’existe plus.

Tout n’est que prières, recueillements,

Cimetières, ruines et gravas.

 

J’aimerais que l’on puisse leur venir en aide

Que la solidarité internationale et universelle

Permette aux haïtiens de retrouver l’espoir

De reconstruire ce qui pourra l’être

Malgré la fatigue et la douleur.

 

J’aimerais que ces petits haïtiens

Retrouvent le sourire et paix dans leur âme,

Qu’on leur apporte rapidement cette lumière de l’espoir

Recueillons nous pour qu’un jour meilleur

Ce pays se relève de ses cendres

Afin que ces enfants puissent enfin sourire.

 

 

20.01.10

Cuba: merci pointé à Karl Zéro

Ecrit dans Actualité à 9:59 par Bernard-Roger MATHIEU

Ton amour révolutionnaire 
Te conduit à un nouveau projet
Où l’on attend la fermeté
De ton bras 
libérateu
J’ai mis Hasta Siempre sur la chaîne en fond sonore et j’ai allumé la télé.
Ce soir Fidel (*). Le film de Karl.
A l’heure où le capitalisme chancelle et que l’on cherche un « modèle » de remplacement plus humain, plus proche du cœur des gens, Karl Zéro avec un « Z » comme Zorro est arrivé.
Sans se presser. Le vrai Zéro, le grand Zéro avec son cheval et son grand chapeau.
Merci Karl.
Je me suis régalé.
Certes, je ne suis peut-être pas impartial. Je suis allé à Cuba et ce petit pays fier bombant un torse d’impertinence au beau milieu des Caraïbes, plaide coupable  face à l’impérialisme.
Merci d’avoir montré le contraste entre cette population et Guantanamo.
Les Américains, tout proche, ne manquent pas de relais internationaux pour justifier leur blocus. Karl Zéro fait semblant de leur prêter main forte, mais on sent bien en sous-main son parti pris.
J’ai rarement trouvé Fidel aussi attachant.

Mais, dans le fond, Fidel tout le monde s’en fout, Karl l’a bien compris.

Le leader Maximo ne demande rien en retour, même s’il a rendu à ce petit  peuple sa dignité, son art de vivre. C’est l’image du Che, toujours numéro UN dans le cœur des gens et surtout des jeunes aux quatre coins du monde, qui est importante.
Merci Karl, je me suis régalé.
Merci pour ton plaidoyer sur l’école. J’ai bien lu les allusions. 

J’ai personnellement bien rigolé quand ce footballeur milliardaire a choisi la médecine cubaine pour se soigner. C’était bien de dire aussi que Cuba, gratuitement, aide dans les domaines de l’éducation et de la santé les pays du tiers monde normalement sauvagement encadré par l’Oncle Sam.

Les suppositoires américains, pour soigner leur réticences au progres Made in USA, c’est des balles 12/7.

Ça les soigne !

Autre exemple aujourd’hui avec Haïti. Les seuls opérationnels et actifs sur le terrain, en dehors de l’aide internationale américaine, c’est les Cubains. Ces types sont pas possibles, ils étaient là avant le tremblement de terre. A croire qu’ils y campent en permanence.
Et, par ailleurs, toujours vu dans le film, le couplet sur l’expression.

Même les prisonniers s’expriment dans ce pays. Ici en France, ils se suicident.
En présentant Fidel, comme rarement nous l’avons vu, j’ai remarqué combien cet homme discret avait servi notre génération. A Cuba je m’étais étonné de l’absence médiatique de leur président de la république (alors que chez nous… pardon !) Les deux cultes de la personnalité c’est leurs icônes locales José Marti et le Ché. Fidel, ils le sortent du placard une fois par an pour le 1er mai. Il n’a même pas de palais présidentiel.
Merci Karl d’avoir dit tout cela.

Et cette musique cubaine. A croire qu’elle a, elle aussi, sa carte. Avec Karl adhèrez !
Rarement film de propagande aura été aussi utile. Je l’ai enregistré et on va se le repasser entre copains.
Si Karl a touché ne serait-ce qu’un dollar pour sortir ce film, je pense que ses commanditaires vont immédiatement lui demander de le rendre.
Coquin de Karl…

Signé: Le Cousin Alfred

de qui tu as le bonjour Karl.

(*) film passé sur Arte mardi 19 janvier à 20h35

et si vous ne l’avez pas vu voici le lien

http://www.tele-2-semaines.fr/contenu_editorial/pages/echos-tv/5801-karl-zero-castro-c-est-asterix-contre-la-world-compagnie
  http://leweb2zero.tv/video/reineroro_06498879e880b9f

Cuba: merci pointé à Karl Zéro

Ecrit dans Actualité à 9:58 par Bernard-Roger MATHIEU

Ton amour révolutionnaire 
Te conduit à un nouveau projet
Où l’on attend la fermeté
De ton bras 
libérateu

J’ai mis Hasta Siempre sur la chaîne en fond sonore et j’ai allumé la télé.
Ce soir Fidel (*). Le film de Karl.
A l’heure où le capitalisme chancelle et que l’on cherche un « modèle » de remplacement plus humain, plus proche du cœur des gens, Karl Zéro avec un « Z » comme Zorro est arrivé.

Sans se presser.

Le vrai Zéro, le grand Zéro avec son cheval et son grand chapeau.
Merci Karl.
Je me suis régalé.

Certes, je ne suis peut-être pas impartial. Je suis allé à Cuba et ce petit pays fier bombant un torse d’impertinence au beau milieu des Caraïbes, plaide coupable  face à l’impérialisme.
Merci d’avoir montré le contraste entre cette population et Guantanamo.
Les Américains, tout proche, ne manquent pas de relais internationaux pour justifier leur blocus. Karl Zéro fait semblant de leur prêter main forte, mais on sent bien en sous-main son parti pris.

J’ai rarement trouvé Fidel aussi attachant.

Mais, dans le fond, Fidel tout le monde s’en fou, Karl l’a bien compris.

Le leader Maximo ne demande rien en retour, même s’il a rendu à ce petit  peuple sa dignité, son art de vivre. C’est l’image du Che, toujours numéro UN dans le cœur des gens et surtout des jeunes aux quatre coins du monde, qui est importante.
Merci Karl, je me suis régalé.
Merci pour ton plaidoyer sur l’école. J’ai bien lu les allusions. 

J’ai personnellement bien rigolé quand ce footballeur milliardaire a choisi la médecine cubaine pour se soigner. C’était bien de dire aussi que Cuba, gratuitement, aide dans les domaines de l’éducation et de la santé les pays du tiers monde normalement sauvagement encadré par l’Oncle Sam.

Les suppositoires américains, pour soigner leur rétisence au progres Made in USA, c’est des balles 12/7. ça les soigne !

Autre exemple aujourd’hui avec Haïti. Les seuls opérationnels et actifs sur le terrain, en dehors de l’aide internationale américaine, c’est les Cubains. Ces types sont pas possibles, ils étaient là avant le tremblement de terre. A croire qu’ils y campent en permanence.
Et, par ailleurs, toujours vu dans le film, le couplet sur l’expression.

Même les prisonniers s’expriment dans ce pays. Ici en France, ils se suicident.
En présentant Fidel, comme rarement nous l’avons vu, j’ai remarqué combien cet homme discret avait servi notre génération. A Cuba je m’étais étonné de l’absence médiatique de leur président de la république (alors que chez nous… pardon !) Les deux cultes de la personnalité c’est leurs icônes locales José Marti et le Ché. Fidel, ils le sortent du placard une fois par an pour le 1er mai. Il n’a même pas de palais présidentiel.
Merci Karl d’avoir dit tout cela.

Et cette musique cubaine. A croire qu’elle a, elle aussi, sa carte. Avec Karl adhèrez !
Rarement film de propagande aura été aussi utile. Je l’ai enregistré et on va se le repasser entre copains.
Si Karl a touché ne serait-ce qu’un dollar pour sortir ce film, je pense que ses commanditaires vont immédiatement lui demander de le rendre.
Coquin de Karl…

Signé: Le Cousin Alfred

de qui tu as le bonjour Karl.

(*) film passé sur Arte mardi 19 janvier à 20h35

et si vous ne l’avez pas vu voici le lien


 

Cuba: merci pointé à Karl Zéro

Ecrit dans Actualité à 9:58 par Bernard-Roger MATHIEU

Ton amour révolutionnaire 
Te conduit à un nouveau projet
Où l’on attend la fermeté
De ton bras 
libérateu

J’ai mis Hasta Siempre sur la chaîne en fond sonore et j’ai allumé la télé.
Ce soir Fidel (*). Le film de Karl.
A l’heure où le capitalisme chancelle et que l’on cherche un « modèle » de remplacement plus humain, plus proche du cœur des gens, Karl Zéro avec un « Z » comme Zorro est arrivé.

Sans se presser.

Le vrai Zéro, le grand Zéro avec son cheval et son grand chapeau.
Merci Karl.
Je me suis régalé.

Certes, je ne suis peut-être pas impartial. Je suis allé à Cuba et ce petit pays fier bombant un torse d’impertinence au beau milieu des Caraïbes, plaide coupable  face à l’impérialisme.
Merci d’avoir montré le contraste entre cette population et Guantanamo.
Les Américains, tout proche, ne manquent pas de relais internationaux pour justifier leur blocus. Karl Zéro fait semblant de leur prêter main forte, mais on sent bien en sous-main son parti pris.

J’ai rarement trouvé Fidel aussi attachant.

Mais, dans le fond, Fidel tout le monde s’en fou, Karl l’a bien compris.

Le leader Maximo ne demande rien en retour, même s’il a rendu à ce petit  peuple sa dignité, son art de vivre. C’est l’image du Che, toujours numéro UN dans le cœur des gens et surtout des jeunes aux quatre coins du monde, qui est importante.
Merci Karl, je me suis régalé.
Merci pour ton plaidoyer sur l’école. J’ai bien lu les allusions. 

J’ai personnellement bien rigolé quand ce footballeur milliardaire a choisi la médecine cubaine pour se soigner. C’était bien de dire aussi que Cuba, gratuitement, aide dans les domaines de l’éducation et de la santé les pays du tiers monde normalement sauvagement encadré par l’Oncle Sam.

Les suppositoires américains, pour soigner leur rétisence au progres Made in USA, c’est des balles 12/7. ça les soigne !

Autre exemple aujourd’hui avec Haïti. Les seuls opérationnels et actifs sur le terrain, en dehors de l’aide internationale américaine, c’est les Cubains. Ces types sont pas possibles, ils étaient là avant le tremblement de terre. A croire qu’ils y campent en permanence.
Et, par ailleurs, toujours vu dans le film, le couplet sur l’expression.

Même les prisonniers s’expriment dans ce pays. Ici en France, ils se suicident.
En présentant Fidel, comme rarement nous l’avons vu, j’ai remarqué combien cet homme discret avait servi notre génération. A Cuba je m’étais étonné de l’absence médiatique de leur président de la république (alors que chez nous… pardon !) Les deux cultes de la personnalité c’est leurs icônes locales José Marti et le Ché. Fidel, ils le sortent du placard une fois par an pour le 1er mai. Il n’a même pas de palais présidentiel.
Merci Karl d’avoir dit tout cela.

Et cette musique cubaine. A croire qu’elle a, elle aussi, sa carte. Avec Karl adhèrez !
Rarement film de propagande aura été aussi utile. Je l’ai enregistré et on va se le repasser entre copains.
Si Karl a touché ne serait-ce qu’un dollar pour sortir ce film, je pense que ses commanditaires vont immédiatement lui demander de le rendre.
Coquin de Karl…

Signé: Le Cousin Alfred

de qui tu as le bonjour Karl.

(*) film passé sur Arte mardi 19 janvier à 20h35

et si vous ne l’avez pas vu voici le lien


 

Cuba: merci pointé à Karl Zéro

Ecrit dans Actualité à 9:58 par Bernard-Roger MATHIEU

Ton amour révolutionnaire 
Te conduit à un nouveau projet
Où l’on attend la fermeté
De ton bras 
libérateu

J’ai mis Hasta Siempre sur la chaîne en fond sonore et j’ai allumé la télé.
Ce soir Fidel (*). Le film de Karl.
A l’heure où le capitalisme chancelle et que l’on cherche un « modèle » de remplacement plus humain, plus proche du cœur des gens, Karl Zéro avec un « Z » comme Zorro est arrivé.

Sans se presser.

Le vrai Zéro, le grand Zéro avec son cheval et son grand chapeau.
Merci Karl.
Je me suis régalé.

Certes, je ne suis peut-être pas impartial. Je suis allé à Cuba et ce petit pays fier bombant un torse d’impertinence au beau milieu des Caraïbes, plaide coupable  face à l’impérialisme.
Merci d’avoir montré le contraste entre cette population et Guantanamo.
Les Américains, tout proche, ne manquent pas de relais internationaux pour justifier leur blocus. Karl Zéro fait semblant de leur prêter main forte, mais on sent bien en sous-main son parti pris.

J’ai rarement trouvé Fidel aussi attachant.

Mais, dans le fond, Fidel tout le monde s’en fou, Karl l’a bien compris.

Le leader Maximo ne demande rien en retour, même s’il a rendu à ce petit  peuple sa dignité, son art de vivre. C’est l’image du Che, toujours numéro UN dans le cœur des gens et surtout des jeunes aux quatre coins du monde, qui est importante.
Merci Karl, je me suis régalé.
Merci pour ton plaidoyer sur l’école. J’ai bien lu les allusions. 

J’ai personnellement bien rigolé quand ce footballeur milliardaire a choisi la médecine cubaine pour se soigner. C’était bien de dire aussi que Cuba, gratuitement, aide dans les domaines de l’éducation et de la santé les pays du tiers monde normalement sauvagement encadré par l’Oncle Sam.

Les suppositoires américains, pour soigner leur rétisence au progres Made in USA, c’est des balles 12/7. ça les soigne !

Autre exemple aujourd’hui avec Haïti. Les seuls opérationnels et actifs sur le terrain, en dehors de l’aide internationale américaine, c’est les Cubains. Ces types sont pas possibles, ils étaient là avant le tremblement de terre. A croire qu’ils y campent en permanence.
Et, par ailleurs, toujours vu dans le film, le couplet sur l’expression.

Même les prisonniers s’expriment dans ce pays. Ici en France, ils se suicident.
En présentant Fidel, comme rarement nous l’avons vu, j’ai remarqué combien cet homme discret avait servi notre génération. A Cuba je m’étais étonné de l’absence médiatique de leur président de la république (alors que chez nous… pardon !) Les deux cultes de la personnalité c’est leurs icônes locales José Marti et le Ché. Fidel, ils le sortent du placard une fois par an pour le 1er mai. Il n’a même pas de palais présidentiel.
Merci Karl d’avoir dit tout cela.

Et cette musique cubaine. A croire qu’elle a, elle aussi, sa carte. Avec Karl adhèrez !
Rarement film de propagande aura été aussi utile. Je l’ai enregistré et on va se le repasser entre copains.
Si Karl a touché ne serait-ce qu’un dollar pour sortir ce film, je pense que ses commanditaires vont immédiatement lui demander de le rendre.
Coquin de Karl…

Signé: Le Cousin Alfred

de qui tu as le bonjour Karl.

(*) film passé sur Arte mardi 19 janvier à 20h35

et si vous ne l’avez pas vu voici le lien


 

09.01.10

Mise en mots pour Une femme Pressée

Ecrit dans Actualité à 17:39 par Bernard-Roger MATHIEU

gérard Bavoux Eol de CalvayracPoème de Bernard-Roger Mathieu

Pour Eol de Calvayrac

 http://www.eoldecalvayrac.com  

Une main de bouche

Un pied d’examen

Un oeil qui détrousse

Un nez opportun

Une main de bouche

Me passe dans la peau

Un pied d’examen

Court en quête d’à propos

Un oeil bandit détrousse

L’âme qui explose en copeaux

Un nez opportun

Me confie une mémoire en chaos

Laves coulées en désirs fuego

Déploiements anarchiques

D’envie j’en bave mes mots

En salives d’aimant prolifique.

Et, un ouragan de gestes me jette d’un saut

Dans les cordes d’un piège onirique

Aux fils d’argent pluviaux

Où l’ordre nous laisse agents toniques

Je rencontre des décodeurs

Guidé en aimables rondeurs

Je voyage dans un océan de regards

De plaintes, de suppliques nectars

Je m’arrête las pour un peu de repos

Cherchant du doigt le sens d’un écho

Mais trouvant l’issue d’un soupirail

J’y jette mon corps et mes entrailles.

Une main, un pied, un oeil, un nez

Du coeur je pose les amarres

Et d’un geste de lumière que vous prendriez

Ma belle, vous me laisseriez hagard

Cueillant au buisson de notre générosité

Le fruit amour seule quête de mon espoir.

 

Villesequelande un jour enneigé, samedi 9 janvier 2010