27.04.19

Ecrit dans Actualité à 15:28 par Bernard-Roger MATHIEU


02.05.14

Un 1er mai version Cuivrées

Ecrit dans Actualité à 14:49 par Bernard-Roger MATHIEU

Merci pour mes cuivres. Les voila flambants neufs. Et pour un moment.
En sortant de la salle de l’Olympie de Limoux, jeudi soir, force nous obligeait à nous remémorer Thésée.
L’exemple de Thésée ce héros grec. Décidément nous n’en aurons jamais fini avec nos minotaures.
Et les regards se croisaient. Et les interrogations se bousculaient. .. tandis que la fou…ououle se pressait vers la sortie portée par un élan de liberté, ou un élan de conscience de liberté, un acquis toujours en sursis.
Comme si nous n’avions pas bien compris ce voyage dans le temps du «chemin des bonshommes », le conteur Olivier de Robert, la voie profonde aux accents rappelant Pierre Fresnay par moment, nous balança dans les moustaches : « N’est pas Jean Moulin qui peut ». Après la guerre et ses terrifiantes conséquences, l’inquisition se chargea des survivants. Vous êtes là, tranquille, vous ne demandez rien à personne (c’est toujours le conteur qui parle) tout à coup des gens viennent, vous cassent la porte et vous emmènent. Vous n’avez rien fait, pas bougé, pas participé, vous n’y êtes pour rien … mais on a retrouvé dans les minutes de l’Inquisition des mères qui avaient fini par « vendre » leurs enfants.
« Par exemple : un jour banalement vous oubliez d’aller à l’église. Autant dire que votre avenir automatiquement sent le roussi ».
L’inquisition, la collaboration, la dénonciation, l’art de la délation suscitée des inquisiteurs questionnant, torturant, avilissant ces Cathares promis à la liberté… à condition de donner un nom. Celui d’un voisin, d’un ami, d’un copain. Relâchés, ils étaient tenus de porter un vêtement arborant une croix latine jaune.
Et d’ajouter : « On n’invente jamais rien ».
Que dire du thème musical ? Quand les mots ont atteint leur limite on laisse la place à la musique. Justement le voici ce thème récurant, revenant régulièrement comme des volucelles tournoyant autour des bûchers. La menace promène ses redondances le ton grave puisé dans les dégoulinures cuivrées des trombones, des cors, les cornets, les hautbois, les bassons, les bugles, les euphoniums, les ophicléides, saxhorns, tubas…
A gorges déployées chanteurs, choristes, instruments de l’Ensemble Instrumental des Pyrénées Cathares sous la direction d’Eric Villevière, ont fouillé jusque dans les recoins cachés de notre mémoire. Les mots comme des flammes sont remonté des contrées lointaine du temps . Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas rallumé avec autant d’ardeur la flamme de mon 1er mai. Si un moment j’avais badé un ami se trouvant à Paris devant le mur des fédérés au Père Lachaise, pour célébrer une autre mémoire dans le fond pas si éloignée, mon Limoux à moi, celui de ce jeudi soir, fut aussi prompt à me remettre les points sur les « i ». Le tout sur une musique de Jean-Michel Maury ; une page d’histoire, révélée en mots et musique, rendue humaine, charnelle pour comprendre nos minotaures.
«Montségur, la tragédie cathare» est un poème symphonique pour trombone solo et orchestre d’harmonie de Maxime Aulio qui décrit, à travers des couleurs sonores, la tragédie de Montségur. Du bruit du vent métaphysique au début de la pièce qui encadre le fameux piton rocheux, jusqu’aux carreaux d’arbalètes et autres pierres s’écrasant sur les murailles, c’est toute l’histoire qui a conduit aux tristes bûchers et autres fours crématoires qui était proposé à l’attention des… mélomanes, nous informait le programme.
A l’intention des mélomanes ? Fichtre !
Oui, bien entendu « on » connait la musique. La musique a du bon.
« On » peut se dire que la culture a bon dos quand elle veut faire passer des messages.
Reste à savoir de quelle oreille l’entend ce « on » de la rue.
Celui qui lit le journal et mange ses croissants tous les matins.
Qui d’un œil distrait vous accusera de chercher des poux dans la tête ou sans cesse la petite bête.
Il ne faut pas voir le mal partout.
On peut admirer les envolées magistrales des premiers violons.
On peut rester sourd au militantisme de ces activistes forcément des intellectuels de Gauche. Ils sont partout !
On peut se demander si les Cathares avaient de l’oreille.
Ou les juifs ? Ou les Roms ? Ou nous peut-être.
Alors que bientôt de nouvelles élections frappent à la porte de l’actualité, la culture nous rappelle qu’elle a de la mémoire et que les monuments aux morts ne sont jamais bien loin… sauf que eux ils sont silencieux.
Tout un peuple d’ombres envahit notre présent dans l’ample silence des siècles.
Et tout à coup, un soir, un concert, un Premier Mai surgissent…

27.02.14

JEAN ZAY ET MON PANTHEON A MOI

Ecrit dans Actualité à 13:41 par Bernard-Roger MATHIEU

Mon panthéon est décousu, si ça continue on verra … (air connu)
A l’occasion de la nomination de quatre « héros de la république », la Droite réactionnaire, toujours à l’affût, vient de décocher ses flèches empoisonnées. Ce qui a occasionné quelques réflexions de la part de notre « cousin Alfred ».
Geneviève de Gaulle-Anthonioz s’est illustrée au sein du mouvement ATD Quart Monde et, notamment, s’est battue contre les bidonvilles. L’expression « quart monde » aujourd’hui passé de mode, stigmatisait une société tolérant en son sein, notamment en périphérie des grandes villes, des pauvres sans domicile. Le Droit au logement est « garanti » par les Droits de l’Homme. Les bidonvilles ont disparu dans notre société capitaliste, certainement pas les pauvres. Outre son action humaniste, Geneviève Anthonioz fut aussi une grande résistante Déportée à Ravensbrück. http://www.afmd.asso.fr/IMG/pdf/GDGA.pdf

Germaine Tillion. Arrêtée le, 13 aout 1942 elle est déportée le 21 octobre 43 à Ravensbrück. Licenciée en lettres, diplômée de l’Ecole pratique des hautes études de l’Ecole du Louvre et de l’institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Ethnologue, elle effectue quatre séjours en Alfgérie où elle étudie l’ethnie berbère « Chaouis » et dénonce la « clochardisation « des populations dans les Aurès. Elle a soutenu en France l’enseignement dans les prisons. http://fr.wikipedia.org/wiki/Germaine_Tillion

Pierre Brossolette, pacifiste, membre de la Ligue des Droits de l’Homme, de la Ligue internationale contre l’antisémitisme et de la grande Loge de France où il est initié en 1927, il adhère à la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) en 1929. Il se présente à la députation dans le département de l’Aube sous l’étiquette du Front populaire en 1936, et entre au cabinet du Ministère des Colonies. Il fut Journaliste au sein de plusieurs journaux (l’Europe nouvelle, le Quotidien, le Progrès civique, les Primaires, Notre temps, l’Excelsior, Marianne et à la Terre Libre), ainsi que celui de la SFIO Le Populaire (où il est rédacteur de politique étrangère) ; il travaillera également pour Radio PTT, dont il sera licencié en janvier 1939 lorsqu’il s’oppose dans une émission aux accord de Munich. http://fr.wikipedia.org/wiki/Brossolette
Jean Zay. Il fut membre de la Ligue française pour la défense des Droits de l’Homme et du Citoyen, responsable de la Ligue de l’enseignement, initié en Franc Maçonnerie dans la loge Etienne Dollet en 1926 au Grand Orient de France. Avocat il assurera les fonctions de sous-secrétaire d’État à la présidence du conseil puis Ministre de l’Education nationale et des beaux-arts, et conseiller général. Mort assassiné par des miliciens français à Molles (Allier) le 20 juin 1944. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Zay.
A propos qui est déjà en place dans ce gotha républicain ?
Est-on capable d’accrocher au revers de tous les noms une distinction ?
François Barthélemy Beguinot, Jean-Baptiste Baudin, Marcellin Berthelot, Sophie Berthelot, Jean-Baptiste-Pierre Bevière, Louis Antoine de Bougainville, Louis Braille, Pierre Jean Georges Cabanis, Giovanni Battista Caprara, Lazare Nicolas Marguerite Carnot, Sadi Carnot, René Cassin, Auguste Jean-Gabriel de Caulaincourt, Antoine-César de Choiseul-Praslin, Charles Pierre Claret de Fleurieu, Nicolas de Condorcet, Hyacinthe-Hughes Timoléon de Cossé-Brissac, Emmanuel Crétet, Marie Curie, Pierre Curie, Jean-Nicolas Démeunier, Jean Marie Pierre Dorsenne, Alexandre Dumas, Durazzo, Girolamo-Luigi , Félix Éboué, Léon Gambetta, Pierre Garnier de Laboissière, Henri Grégoire, Victor Hugo, Alexandre-Antoine Hureau de Sénarmont, Jean-Ignace Jacqueminot, Jean Jaurès, Jean Lannes, Charles Erskine de Kellie, Joseph-Louis Lagrange, Paul Langevin, Claude-Juste-Alexandre Legrand, Jean-Pierre Firmin Malher, André Malraux, François Séverin Marceau, Gaspard Monge, Jean Moulin, Jean Monnet, Justin Bonaventure, Morard de Galles, Ippolito-Antonio Vincenti-Mareri, Justin de Viry, Voltaire, Émile Zola, Jean-Guillaume de Winter, Frédéric Henri Walther, Paul Painlevé, Michel Ordener, Jean-Baptiste Papin, Jean-Baptiste Treilhard, François Denis Tronchet, Joseph-Marie Vien, Jean Perrin, Claude-Louis Petiet, Jean-Frédéric Perregaux, Jean-Étienne-Marie Portalis, Claude Ambroise Régnier, Louis-Pierre-Pantaléon Resnier, Jean-Louis-Ébénézer Reynier, Jean-Jacques Rousseau, Victor Schœlcher, Louis Charles Vincent Le Blond de Saint-Hilaire, Jean-Pierre Sers, Jean Rousseau, Nicolas Marie Songis des Courbons, Jacques-Germain Soufflot, Théophile-Malo de La Tour d’Auvergne-Corret, Antoine-Jean-Marie Thévenard,
Les militaires y tiennent une importance en regard, probablement, de leurs soldats tués au nom de la défense d’une patrie certainement reconnaissance.
Pour Descartes, Bara ou Viala, si la décision a été prise, le transfert n’a pas été exécuté. D’autre part, le corps du général Beaurepaire, héros révolutionnaire, n’ayant pas été retrouvé, la cérémonie n’a pas eu lieu.
Quelques personnalités de la révolution française, inhumées au Panthéon en ont été par la suite exclues. On jugera : il s’agit de Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, la première personnalité inhumée au Panthéon le 4 avril 1791. Les restes de Mirabeau furent alors inhumés de manière anonyme au cimetière de Clamart1. Malgré des recherches entreprises en 1889, ils ne furent pas retrouvés. Trois autres révolutionnaires furent également victimes d’une « exclusion ». Il s’agit de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau et Marat et du célèbre général de la bataille de Jemmapes Auguste Marie Henri Picot de Dampierre.
Par ailleurs nulle traces de Robespierre, Camille Desmoulins, Jean Baptiste Clément, Eugène Pottier, Bartholdi, Lumière, Abd el Kader, La Fayette, Rouget de Lisle, Cambacérès, Toussaint Louverture, Savorgnan de Brazza, Léon Bourgeois, Lakanal, Jules Ferry, Arthur Groussier, Louise Michèle… ou Henri Rol-Tanguy, le Libérateur de Paris mais après tout, à chacun son panthéon là où nos grands initiés, porte-parole de nos valeurs, font honneur à une dignité qui, comme l’œil de Victor Hugo, nous regarde et dicte à nos consciences la bonne tenure.
L’attaque contre Jean Zay
Ce préambule pour en revenir à ceux qui tentent actuellement de salir la mémoire de Jean Zay. Jan Zay était, comme chacun ne le sait peut-être plus, un ardent défenseur de la Paix, un antimilitariste blindé de conceptions pacifistes honorables. Remettons-nous dans le contexte des années 1930. Qui sont les ennemis de ces humanistes brandissant comme des convictions religieuses leur antiparlementarisme, leur antisémitisme etc (voir manifestation du 6 février 1934 http://www.herodote.net/6_fevrier_1934-evenement-19340206.php). Une petite parenthèse pour constater que l’antiparlementarisme (Députés faignants, élus trop payés et surtout trop nombreux) fait toujours partie du combat des mêmes. Y’en a qui ne s’essoufflent jamais d’où le nécessité de rester vigilant. De garder en mémoire ce que l’histoire nous a laissé. Pour savoir où l’on va, il ne faut pas oublier d’où l’on vient. Plus encore car l’antisémitisme s’est largement élargi aujourd’hui à un racisme rampant glanant ses preuves chez les plus pauvres. Le vrai travail c’est celui qu’ont mené (pour ne citer que ceux-là) l’abbé Pierre, Coluche ou encore Geneviève de Gaulle-Anthonioz contre les bidonvilles qui renaissent.
Levons la tête pour discerner qui se trouve au volant de ces bulldozers, chenilles annonçant leurs véritables motivations sous le masque de l’hypocrisie. En fait, ils écrasent de malheureuses victimes désignées à la vindicte populaire de population nourries de la peur de l’autre. Ces gens ont pour arme principale la scie attaquant des fondements de la Liberté, de l’égalité et de la fraternité de la république. Les mêmes qui n’ont eu de cesse de flagorner (avec succès) nos fonctionnaires dans un passé encore récent à une époque où nous avions le pays au monde le mieux organisé, avec une administration exemplaire ( PTT, SNCF, EDF, France Télécom, eaux et forêt, hospitalière, météo, Ponts et Chaussées etc.) Que reste-t-il encore debout ? La Sécu (ils s’en occupent), l’éducation populaire (on ne sait plus où sont les Francas, les clubs Léo Lagrange, Fédération des œuvres Laïques, … Henry le ministre du « Temps Libre » où est-il ? Où est le patrimoine des anciens combattants au sortir de la Guerre, l’héritage du Gle de Gaulle tant qu’on y est ?)
Ne pas remplacer les fonctionnaires partant à la retraite, c’est la destruction des Pouvoirs Publics. Argument : ils coutent chers. Le sournois argument de l’économie (terme bouffé par le cancer de la finance) est brandi, comme au moyen âge on brandissait la croix face aux lépreux.
Alors que des élections s’avancent une question se pose.
Pour qui dépose-t-on un bulletin dans l’urne ?
- En reconnaissance personnelle pour des avantages que le politique nous aurait octroyés ? On monnaye en quelque sorte sa voix.
- Contre (pour les mêmes raisons si on ne les a pas obtenus). On appelle cela zapper ?
- Pour une personne ou pour des idées ?

- Parce qu’on a conscience du bien collectif (même si cela va à l’encontre de nos petits intérêts personnels)
- Parce que l’on estime qu’un droit de vote, c’est participer à un Devoir républicain qui dépasse le moment et qui s’adresse au futur ? Notion de construction.
Dans cet esprit, le « vote blanc » s’inscrit dans un refus de choix. L’argument de dire : personne là-dedans ne représente mes intérêts, renvoie à une réduction de la citoyenneté à un avis sans conscience, sans maturité tourné vers un abandon… même si le vote blanc n’est pas assimilable à l’abstention, le terrain de la démission.
LE POEME DE JEAN ZAY
La Droite réactionnaire choisit le moment où Jean Zay va entrer au Panthéon pour ressortir un poème qu’elle détache complétement de son contexte.
Ce poème écrit en 34 est le cri du cœur d’un homme s’élevant contre la guerre… mais surtout contre ceux qui, se saisissant des plus beaux symboles de la république, s’en servent pour exalter des sentiments guerriers, « l’honneur de la patrie » etc. Des mots sortis de leurs sens et remobilisé dans les rangs des meurtriers. Il faut bien trouver des mots pour déguiser la vérité ; Là-dessus Jean Zay voulait remettre les pendules l’heure. Curieux qu’aujourd’hui on tente de salir la mémoire de jean Zay en réemployant les mêmes méthodes. Un peu de mémoire remet ces liberticides dans le sens de la raison. On pourrait ici, également ouvrir tout un chapitre sur l’acculturation ; ce sera pour une autre fois.
Le texte plein de tact et de délicatesse reproduit ci-après (”Le Drapeau”) a été intégralement publié dans l’Ami du peuple le 9 février 1934, dans le contexte des événements du 6 février, sous la forme indiscutable d’un manuscrit fac-similé signé de la main de Jean Zay.

LE DRAPEAU et les campagnes de haine qui ont accompagné sa redécouverte sont très largement à l’origine de son assassinat en 1944.

Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.
Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tout les pays.
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…
Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,
Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…
Qu’est ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille morts pour cette saloperie.
Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,
Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS,
Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.
Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières
Sans planches et sans prières…

Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux
De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?
Ils ne sont plus que des pourritures…
Pour cette immonde petite guenille !
Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,
Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes
Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis
Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille
Je te hais pour tous ceux qui te saluent,
Je te hais a cause des peigne-culs, des couillons, des putains,
Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,
Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,
Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.
Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
Le blanc livide de tes remords.

Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup
Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.
Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,
Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.

Jean Zay

06.12.13

Nelson Mandela ? Et Jaurès ? Et Blum ? Et le Ché ?

Ecrit dans Actualité à 9:12 par Bernard-Roger MATHIEU

Les élans du cœur comme autant de fleurs s’envolent au vent de la reconnaissance.
Qu’il était beau ! Qu’il était grand ! Qu’il était tout !
Nelson… c’est bien simple, c’était un type “comme ça” !
Mais, les années glissant sur un lac, miroir des cieux gracieux, obsequieux, numineux, chichiteux, sanieux, incurieux… s’éloignant des tempêtes, l’image s’est lissée.
“On” a moins sorti sa photo… vous savez celle où il dresse le poing. Pas beau le poing Nelson! Il est des gestes comme des mots qui font froncer les sourcils des “biens-pensants”… les mêmes qui aujourd’hui parlent de Nelson en faisant des ronds avec des bouches en cul de poule.
Ces grands hommes que l’Humanité accroche comme des décorations au revers de son histoire, la mémoire au “gard’à vous” ont tous été piétinés, à un moment donné, dans des caniveaux opprobres. Des noms ? Jaurès, Blum, le Ché…
D’ailleurs ce serait le moment de relire Anatole France. Cela vous parle Anatole France ?
Derrière cet épais rideau d’hypocrisie on pourrait aller rechercher dans le fin-fond de la mémoire les flots d’injures ( des fois transformé en balles de forts calibres) déversés avec autant de prolixité sur l’ANC… à l’époque où il fallait aller à la fête de l’Huma pour rencontrer ces noirs subversifs qui luttaient contre l’apartheid.
Et Dulcie September ? Si cela vous intéresse, il me reste un tee-shirt quelque part, par là.
http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-de-marne-94/hommage-a-dulcie-september-une-habitante-pas-comme-les-autres-29-03-2012-1928634.php
Et tous ceux qui ont donné leur vie pour la Liberté… enfouis aujourd’hui dans des tombes d’indifférences.
Amis de l’ombre réveillez-vous.
(re)Levez vous Jaures, Blum, Ché, Dulcie… pour accueillir un type qui a beaucoup donné.
Et si ceux qui s’entre-tuent en Centrafrique en profitaient pour observer une minute de silence ?
Si vous voulez réagir à ces quelques mots écrivez sur: mathieu.bernard.roger@orange.fr

un ami me transmet le texte suivant. Il s’accorde, à mon sens, à merveille aux circonstances:
Mr BERGERET A PARIS
http://www.ebooksgratuits.com/blackmask/france_monsieur_bergeret_aparis.pdf


» Jean Coq et Jean Mouton sont patriotes. Vous pensez l’être aussi et vous vous sentez attaché à votre pays par les forces invincibles et douces du sentiment et de la raison.. Mais c est une erreur, et si vous souhaitez de vivre en paix avec l’univers, vous êtes un complice de l’étranger. Jean Coq et Jean Mouton vous le prouveront bien en vous assommant à coup de matraque, au cri de guerre : « La France aux Français! » Et ce sera bien fait pour vous. « La France aux Français », c’est la devise de Jean Coq et de Jean Mouton; et comme évidemment ces mots rendent un compte exact de la situation d’un grand peuple au milieu des autres peuples, expriment les conditions nécessaires de sa vie, la loi universelle de l’échange, le commerce des idées et des pro¬duits , comme enfin ils renferment une philosophie profonde et une large doctrine économique, Jean Coq et Jean Mouton, pour assurer la France aux Français, avaient résolu de la fermer aux étrangers, étendant ainsi, par un coup de génie, aux personnes humaines le système que monsieur Méline n’avait appliqué qu’aux produits de l’agriculture et de l’industrie, pour le plus grand profit d’un petit nombre de propriétaires fonciers. Et cette pensée que conçut Jean Coq, d’interdire le sol national aux hommes des nations étrangères s’imposa par sa beauté farouche à l’admiration d’une assez grande foule
» Jean Coq et Jean Mouton n’ont point de méchanceté. C’est avec innocence qu’ils sont les ennemis du genre humain. Jean Coq a plus d’ardeur, Jean Mouton plus de mélancolie ; mais s’ils sont simples tous les deux ,et ils croient ce que dit leur journal. …
A .France, Mr Bergeret à Paris (1901 )

20.11.13

la pensée du jour

Ecrit dans Actualité à 11:18 par Bernard-Roger MATHIEU

Savoir d’où l’on vient permet de savoir où l’on ne veut pas aller!

lire la suite sur le site de Martial Andrieu
http://musiqueetpatrimoine.blogs.lindependant.com/archive/2013/11/20/petite-histoire-de-la-vie-ordinaire-181833.html

23.09.13

ALLEMAGNE… la stabilité

Ecrit dans Actualité à 8:40 par Bernard-Roger MATHIEU

Et c’est là qu’on est content d’être Français.
Ce lundi matin, le soleil s’est levé derrière le Rhin.
Et ça m’a éclairé.
Ces Deutchs quand même, quelle stabilité dans la connerie.
Angela… ange ou démon ?
Les valets du capitalisme ont encore de beaux jours devant eux.
C’est à hurler de rire.
Angéla… poursuivra son chemin. Lequel ? C’est visible.
Celui du capitalisme. Celui des nantis. celui qui mène au fossé un jour ou l’autre.
Oui c’est là qu’on est content d’être Français.
Imaginez l’instant d’une seconde perdue dans les couloirs de cette connerie que Sarko ait été réélu.
On accrochait le wagon France à la loco Angela.
Bon, on ne peut pas dire que nos socialos soient non plus d’affreux barbares bouffant du capitalisme tous les matins.
Tout doucettement ils les mettent en cage… mais les nourrissent quand même.
Il n’y a pas eu rupture. Tout au moins la rupture espérée.
Au moins ils ont arrêté le massacre et la destruction systématique de tous les acquis de la Résistance. Ces acquis que le Grand Charles avait (bon gré mal gré ?) mis en place. Pendant le même temps on attend que cette Gauche nous rendent nos services publics, ceux qui faisaient de notre doux pays un exemple. Certes, notre Héros de service (Hérault qu’il s’appelle ) va réussir… mais à quel prix ? On se souvient de la douloureuse expérience de Jospin. Jamais la Droite n’avait eu un pareil serviteur.
Ils sont comme ça nos socialistes, ils réussissent… et remplissent les poches des riches.
La Gauche ingrate l’avait donc renvoyé à ses études.
Ce mort politique rempli de talents, n’a jamais pu remettre le nez à la fenêtre. La bande à Hérault a pris la place et Hollande sourit.
A propos où en est la gauche en Allemagne ?
Je n’ai pas entendu le rouquin monter sur les barricades.

10.08.13

Roquefere 2013

Ecrit dans Actualité à 12:51 par Bernard-Roger MATHIEU

ROQUE AND SWING
MADE IN BERTOLINO

cliquez ici

-          Do you know Cimiez ?
-          No, but I know Roquefere. Rock and Fer !
-          Roque and swing it’s better !
Sous l’aile de la tour sud du château des comtes de la Montagne Noir, les Sieurs de Cabaret, on pense voir surgir à tout moment, déchirant la nuit, l’ombre du Prince du même nom. En attendant une déchirure inconditionnelle de médiévalité et de ses hallebardes tenant pour l’heure ses quartiers en bas dans la vallée, sous les remparts de Carcassonne, on est allé sucer des croches en sucre d’orge sur les hauteurs, plus près des étoiles. Justement ce jeudi soir d’août, il faisait doux. Ces quelques standards coulant dans les oreilles par l’effet d’une merveilleuse nostalgie que ce jazz oblige, refaisait verdir l’herbe de nos tendres années. Justement voici Take five…
Et ces stidences harmoniesques de Bertolino….
Et ces quatre-quatre échangés dans la complicité de sourires et de clins d’œil entre Aurélio Villanueva à la Batterie et  Olivier Boulbès à la Contrebasse. Aurélion « JoJohn » caresse d’une fausse négligence ses peaux Emperor.  Le second, à la contrebasse, l’air inspiré, broute ses cordes d’une gravité shakespearienne tandis que passe inconscient, le vol blanc de la chouette du château tranchant d’une légèreté de plume le ballet aérien des chauve-souris surfant en silence sur des partitions invisibles.
Et les amusements du pianiste, Philippe Mselati l’accordeur-compositeur fleurtant du bout des doigts avec Dave Brubeck.
Et d’une croche à l’autre s’enchainent des partitions illuminant les visages des spectateurs. C’est bon. C’est du tout bon. « Swing n’soda» nous tire, sous les châtaigniers, les marrons du feu.
Wapp Doo Wapp , dodobidou and so one…  Bebop, swing secouent en toile de fond les pierres où l’on croit distinguer le bal des fantômes dans les rires vagabonds d’un paradis où les anges habillé de vinyle, se nomment … Charlie, Dizzy ,Thelonious, Genius, Oscar….et dans la bande on capte un Bob, un jazz-reggae en hommage à qui-vous-savez. Mais oui ! ça ausssssssssi !
Apres un dernier festival de sonorités  décortiquées, ciselées, épluchées, éclairées jusqu’à l’explosion finale d’un contr’ut jazzy, Bertolino, les poumons en feu, croule sous un tonnerre d’applaudissement.
A propos pour le contrebassiste c’était sa première avec « Swing n’soda ». Merci, patron vous remettrez la tournée je vais me mettre au soda Roqu’.

cliquer ici
www.jazz-roquefere.com

20.07.13

course de cote de revel… jeanne attendu

Ecrit dans Actualité à 16:32 par Bernard-Roger MATHIEU

Guillaume à Revel le 21 juillet
190 CV SOUS LE CAPOT

A tout moment on s’attend à voir entrer James Deans, chez Jeanne de Villeseque.
Guillaume, jeune homme à la salopette bleue, est le garagiste du village. On le verrait bien les cheveux gominés, la banane, les pates et tout ce qui va avec. Ici, si on met les mains dans le cambouis ce n’est pas sans une certaine élégance. Le temps de terminer cette phrase, de mettre un point en bout de ligne, de retourner un vieux vinyle des années 50 de Warren Smith, il nous questionne d’un regard. « Elle a quoi votre tire ? Elle clinque de partout».
Au paddock, les quatre fers en l’air, les 190 cv d’une Clio Cup préparent Revel. Guillaume, un des meilleurs audois dans le genre, est en grande conversation avec Fréderic Viguier cheville ouvrière de la 36e course de Côte de Revel-Saint-Fé-Vaudreuille. Une date entourée de rouge au calendrier : celle du 21 juillet.
Installé depuis peu sur la voie Romaine, entrée Est en arrivant de Carcassonne, notre garagiste, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ne passe pas ses nuits et ses jours chez papa et maman. En regard d’une lumière qui ne s’éteint souvent que très tard dans la soirée, dans son repaire derrière son hall en tôles, il sacrifie à sa passion. Et s’il n’est pas là, dites-vous qu’il se trouve là-bas du côté de l’Auvergne ou ailleurs en train de tutoyer quelques virages. Son Ventoux à lui se nomme le col Saint Pierre à Saint jean du Var tous les mois d’avril. « Pour Revel ce sera ma 4e participation ». Du haut de ses 30 ans, Guillaume va aller, se frotter à forte concurrence. Et il ne fera pas le voyage pour rien. Soixante-seize engagés sont annoncés. En tout Guillaume affiche 44 courses de côte au compteur et une vingtaine de rallyes avec copilote. D’un geste du bras il balaie une ringuette de coupes témoignant de son talent. Depuis 2006 Guillaume collectionne les souvenirs où sont associés vitesse, engagement, rock. On est dans le collector. Un art de vivre. « I remember in my memory » chante son idole Mr White. Ce dingue de Rockabilly, qu’on aurait pu voir sur une scène, préfère jouer d’un autre instrument : la voiture de compet. Avec ses potes, ce doué de la mécanique s’est rapidement fait un nom. Préparer des voitures, c’est son truc. Il a en location deux « Clio Trois ». Certes tous les «hipsters » audois ont soigneusement noté son nom au revers de leur pare-brise, mais Guillaume c’est, d’une façon plus large, devenu la coqueluche de tous les jeunes de la région. Une voiture bichonnée par le Villesequois cela vaut toutes les garanties du monde.
Alors que les tourbillons de la société engloutissent toutes les initiatives dans les banlieues des villes, Guillaume a préféré le chant des cigales à l’ombre du canal du Midi voisin.
Se lancer dans la mécanique c’est son challenge. Ça aussi c’est de la compétition.
Bernard MATHIEU
http://www.verif.com/societe/GARAGE-JEANNE-COMPETITION-791318801/
Notre photo cliquer en bas à droite sur l’appareil photo: Guillaume associe deux passions : la mécanique et le pilotage. Le voici ici aux petits soins pour sa Clio Cup , un monstre du bitume. (Photo DDM)
http://mathieubernardroger.free.fr/phpwebgallery/galleries/copains/jeanne/thumbnail/TN-course_revel2.jpg

22.06.13

La retraite à 50 ans … et tout de suite

Ecrit dans Actualité à 8:56 par Bernard-Roger MATHIEU

L‘oisiveté.
Observons ce mot.
Vénus de Milo. Bras cassés.
Mot-statue, vrai projet intemporel: il ne bouge pas.
Tout juste peut-on percevoir un bruissement, un murmure, un chuchotement.
Obet inanimé avez-vous une âme ?
Quelque chose qui ne bouge pas, est, forcement stable. Personne ne peut contester ça. Contestons alors.
Disons oisiveté = instabilité. Oisiveté = stabilité ? Pourquoi pas ?
Nous sommes dans le raisonnement. La philo. En clair on énonce non pas une vérité mais une idée. Idée qui sera partagée ou non.
Alors que vient-on de faire ? Je viens de dire que tout est opposable au tiers. Quelle que soit l’option prise, il se trouvera toujours un opposable irresponsable pour dire : c’est une connerie.
L’allongement des cotisations c’est une grosse connerie.
Je suis pour la retraite à 50 ans et tout de suite.J

J’ouvre le parapluie car déjà pleuvent les mots : inconscient dangereux, pénible gaucho etc.
Alors je vais énumérer ici tous les avantages.
Tout au moins les plus gros que je vois passer.
Bien entendu je ne vais pas mettre dans la balance les inconvénients. Cela ne servirait à rien car ce que j’énonce ici c’est mon idée. Une idée… allez… qui s’appuie sur une expérience. Celle d’un journaliste qui a regardé vivre ses contemporains quarante années durant (le nombre de mes années de cotiz).
En préambule, énonçons une vérité première. Ce qui arrive est toujours l’inverse de ce que l’on croit qui va arriver. Le philosophe qui a constaté cela n’est pas moi, mais un limouxin : Jean Marie Besset. Je suis allé voir la pièce. Je n’ai rien compris… sauf que dans l’histoire la logique bâtissait son cheminement conduisant naturellement vers un constat. Or, patatrac, par une fantaisie du sort, l’issue inversait le dénouement. Or, c’est souvent comme ça que cela arrive. On réfléchit, on se casse le bourrichon, on calcule et patatrac, caramba c’est encore raté.
On a comme l’impression qu’un curieux entêtement divertit nos grands penseurs chargés d’étudier les meilleures solutions pour nous compliquer la vie ou la faciliter. Des fois c’est la même chose ! La réalité s’impose dit l’apprenti pragmatique formaté par sa logique incurable. Pourtant, sans spiritualité pas de matérialité plausible. Je m’explique. Il faut se méfier des économistes qui emboitent des systèmes-légo pour démontrer la plausibilité de leur raisonnement. Regardons le rapport Moreau sur l’avenir des régimes de retraite. Ce brave ressort de la boite des vieilles formules rouillées. Au moins on sait une chose : ces recettes se sont toutes cassé la gueule. Les seules, les irréalistes d’un certain Henry, Ministre du Temps Libre de Pierre Maurois, sont restées toutes neuves. On les a laissées sur l’étagère à utopie. Seule la retraite à 60 ans mise en application dans le plan A ( celui de mai 81) apporta un rayon de soleil dans notre société des années 80.
Souvenons-nous 5mn. Ici c’est le journaliste qui parle. Qu’avons-nous constaté ? D’abord nous avons revendu beaucoup plus de journaux locaux (70 journalistes à l’époque dans l’Aude, une vingtaine aujourd’hui à peine).
Le journal local est un lien social.
Notamment c’est le vecteur des activités associatives.
Dans les années 60 j’avais constaté, jeune journaliste, la création de « société de jeunesse » dans tous les villages. Je n’ai pas étudié, la sociologie de ce phénomène. Par contre j’ai vu dans les années 80 l’émergence dans tous les villages d’associations de troisième âge avec de jeunes vieux qui, tout à coup, avaient des fourmis dans les jambes.
Et d’organiser des voyages, et d’organiser des repas (repas = danse = orchestre = traiteur = génération d’une plus value économique) et d’organiser des expos… tout un tas de trucs qui secouait l’apathie de ces communes. Actuellement que voit-on ? Les villages roupillent. Pourtant, ils ont tous augmenté leur population. Il y a un problème. Au sein de ce problème apparaissent plusieurs maladies de société. Le manque d’argent en est la principale. Le report de l’âge de la retraite en est un autre. Du coup le mouvement collectif qui ajoutait les activités générant des manifestations festives, s’est reémietté en activités individuelles réservées aux seuls habitants nantis qui ont une « bonne retraite » (complémentaire).
Pour qu’une société fonctionne, il lui faut de l’argent à dépenser et du temps libre pour en bénéficier. Déjà nos ministres du Front Populaire le disait. Or, vous savez quelle est la différence entre un ministre du Front Populaire et un ministre d’un système capitaliste actuel ? Les premiers réfléchissent en fonction du bonheur des gens.
Donc pour une question de moralité populaire attaquons tout de suite la solution de la retraite à 50 ans avec remplacement obligatoire, poste pour poste, par un jeune qui va cotiser au régime général.
Une retraite à 50 ans bien entendu à taux plein.
Suppression de tous ces contrats à la con aidés et patin coufin.
On met les jeunes au boulot ! Interdiction aux patrons de dire non. On leur colle sur le dos une expertise pour connaitre leurs vrais moyens de développement. La plus grosse entreprise en France c’est l’artisanat. Mais que fait la Chambre des Métiers ?
Et les jeunes vieux de 50 ans que vont-ils devenir ?
Ils vont bricoler. Ils vont retourner dans l’associatif. Ils vont dépenser leur argent et faire tourner le commerce. Ils vont voyager. Peut-être qu’ils feront bénéficier les jeunes de leurs acquis dans le cadre associatif (tient c’est une idée d’Henry ça, le ministre du temps Libre… qu’est-ce qu’il est devenu celui là ???).
Bref, nos inactifs vont faire reculer la récession. C’est aussi con que cela.
L’oisiveté est un moteur.
Je pourrais m’arrêter là. Mais je serais incomplet. Incomplet en ce sens où je n’ai parlé que du bien être des gens. Et là je suis complètement à coté de la plaque.
L’objectif : valeur/travail, ce n’est pas le travail pour valoriser l’homme.
C’est le travail pour valoriser l’économie.
Je ne sais pas si c’est compatible. On peut y réfléchir.
En tous les cas pour l’heure, les capitalistes ont dans le viseur ce qui représente pour eux une nécessité : faire péter le smic pour revenir à terme au travail à la tache (vivent les auto-entrepreneurs) , faire péter les 35 heures, faire péter l’âge de la retraite, faire péter par la même occasion l’interdiction du travail de nuit pour les femmes ( merdu c’est déjà fait dans un soucis d’égalité a dit l’Europe) bon faire péter l’âge minima du travail pour les enfants (ça cela arrive doucement avec Sarko qui avait redécouvert les vertus de l’apprentissage), faire péter le code du travail d’Arthur Groussier… un grand bonhomme aussi celui là !
Et le soleil capitaliste se lèvera sur l’économie européenne recyclée en Europe !!!
Il ne faut pas rigoler avec ça. Derrière se profile l’ombre de la rivalité entre les USA et la Chine. Et les ricains en mauvaise posture ont besoin de l’Europe.
Alors le recul de l’âge de la retraite pour nos braves socialistes ce n’est pas une nécessité qu’ils inscrivent dans un enjeu nationale mais dans un réalisme capitalisme redoutable.

C’est signé le cousin Alfred
Les aventures du Cousin sont toujours disponibles en librairie (Tome 1 et Tome 2)

19.04.13

B. MATHIEU INVITE LES WISIGOTHS

Ecrit dans Actualité à 17:31 par Bernard-Roger MATHIEU

la ruée vers LaureCela vous dirait de passer une soirée avec des Wisigoths ?
Non pas une soirée dite “gothique”… UNE VRAI AVENTURE AU COIN DU FEU avec des Burgondes, des Taïphales, des vrais moustachus du fin-fond des âges. Nos ancêtres en fait.
On dit comme ça, les Gaulois.
Mais les gaulois cela n’existait pas. C’est une invention de Jules.
Lisez la conquête des Gaules par Jules Cesar…. c’est un peu comme le Général Bugeaud délivrant la smala d’Abdel Kader.
organisez votre conférenceL’histoire n’a pas mis les bons du bon côté. On pourrait en parler des heures.
Dans « Le CHANDELIER A 7 BRANCHES » où la fin tragique des Rois du Midi, l’auteur Bernard-Roger Mathieu plonge son télescope dans l’histoire lointaine. Cinq ans de travail pour sortir ce roman historique comme si vous y étiez !
Il vous fait atterrir à Vouillé, près de Poitiers, au moment où Clovis et des Francs taillent des croupières au bon roi Alaric II désemparé. La bataille de Vouillé ne durera qu’une journée.
La grande et morne plaine verra s’affronter deux civilisations.
Celle du Nord en composition et celle du Midi qui sera rapidement en … décomposition.
Clovis dit-on a créé la France. C’était un Belge.
La dynastie démocratique (des rois élus) des Wisigoths avait consolidé un pays qui allait des berges de la Loire au sud de l’Espagne et de l’Atlantique au Rhône.
Il fallait aller relire les textes de l’époque (Sidoine Apollinaire, Paul Orose, Procope, Ulfila, Jordanès…) pour comprendre pourquoi ce peuple arrivé de la lointaine Baltique termina son histoire en Septimatie, après avoir fait de Toulouse la plus belle capitale du Monde de l’époque.
La guerre entre Wisigoths et Francs ne fut pas une simple affaire entre deux peuples.
Comme une guerre « mondiale » tout le monde avait choisi son camp.
Tous les peuples étaient concernés.
Pourquoi les Burgondes ont-ils trahi les Wisigoths au profit des Francs ?
Pourquoi Théodoric, roi des Ostrogoths n’a-t-il pas levé le petit doigt pour aider son cousin Alaric ? Pourquoi l’épouse d’Alaric II a-t-elle terminé dans le lit de Clovis ?
Et les Basques ? Et l’Arverne ? Et les Satrapes bien épilés, les Francs qui se peignaient en bleu et fonçaient nus à la bataille, les Taïfales dont les guerrières gauchères étaient passées expertes au tir à l’arc … un monde comment vous dire ???
En tous les cas une histoire à relire pour comprendre pourquoi le Chandelier à 7 branches du Roi Salomon trônait sur l’autel de la basilique de la Dorade à Toulouse et non pas dans une synagogue de Jérusalem.
prochaines signatures:
- samedi 1er juin Espace Culturel Leclerc Carcassonne 10 à 18heures
- mardi 4 juin: conférence à Laures Minervois
- dimanche 9 juin: salon du Livre à Arzens.