20.11.07

Cadeau de fin d’année

Ecrit dans Actualité à 16:13 par Bernard-Roger MATHIEU

A ce jour plus de 2000 personnes ont fait la démarche.

Ils ont acheté « Alfred le Wisigoth ».

Je devrais dire « elle » car j’ai découvert que mes lecteurs étaient surtout des lectrices. Les courriers postés en Normandie, à Toulon, dans le Nord, en Bourgogne … attestent cela. Je n’ai pas reçu des tonnes de courriers mais suffisamment pour comprendre que mes petites histoires avaient secoué des fibres sensibles.

Une suite d’Alfred le Wisigoth illustrée par quelques dessins devrait sortir en 2008.

Les épaisses plaisanteries d’Alfred se diffusent avec une fleur délicate au bout de la plume. Nous avons eu de beaux passages de poésie dans nos courriers du genre: après tout -nous a-t-on dit- il n’est pas si con qu’il en a l’air. D’autres, dans la famille des perspicaces, ont ajouté :; on t’a reconnu. C’est tout toi.

Ça m’a fait plaisir aussi.

En fait Alfred compile (et face) dans ses aventures des gens que j’ai aimé, endosse des costumes pour jouer des rôles qui souvent furent proches d’événements réels. Des gens à qui, à ma manière j’ai voulu rendre hommage, non pas en dénonçant leurs travers, mais en montrant leur beauté intérieure.

Alfred c’est mon frère, mon père, un cousin que vous ne connaissez pas, André Fellous de Castelnaudary (écrivain), Jean-Claude Brion de Chinon (ancien chef de gare de Castelnaudary ) et d’autres heureusement encore vivants. Certains se sont reconnus. D’autres pas. Heureusement parfois !

Pour continuer à leur rendre hommage ( Gus, Lulu, Lucien, Raymond… ) et par respect à vous tous visiteurs de ce blog, je vais, jusque la fin de l’année mettre en ligne, page après page, « Alfred le Wisigoth » dans sa première version inédite, son premier jus. En espérant que cela vous fera plaisir.

Voici donc et jusqu’à plus soif… sur votre droite dans la page: le livre en ligne

Là ou se trouve le logo d’Alfred se trouve le nouvel ajout du jour.

Les aventures banales et ordinaires du cousin Alfred

à lire en rubrique: Le livre est en ligne

Barbara, c’est fou

Ecrit dans Le coin des copains ces coquins à 9:52 par Bernard-Roger MATHIEU

Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d’un lac, elle s’était endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir…

Ses serres dressaient des pinceaux par poignées

Barbara Perrier de Trèbes, la Barbara des sourires énigmatiques renvoyait, dans le reflet de sa vie, l’image de la Barbara nostalgique de Göttingen.

Celle qu’un simple nuage peut blesser.

Celle qu’une laconique caresse peut inquiéter.

Les mêmes yeux cerclés d’étrange: ici grands et noirs velours de douceur, là grands et noirs comme des puits de langueur.

Mais la comparaison s’arrête là.

Les cris de Barbara Perrier sont jets de couleurs.

Avec le cœur au bord des lèvres, une sensibilité à fleur de peau l’artiste, celle qui peint, nage en fresques éclatées dans un monde rangé fait de paradoxes ou la porte reste ouverte aux éléments perturbants comme pour dire : tout n’est pas écrit. Comme un sourire triste, une interrogation teintée d’un regard d’espoir, Barbara le mannequin du luxe est descendue de la scène pour montrer qu’elle avait aussi une beauté intérieure.

19.11.07

Caisse, Alfred con, va-t-on faire de lui ?

Ecrit dans Actualité à 16:53 par Bernard-Roger MATHIEU

alfredChères amies, chers amis, inestimables vous z’autres

N’attendez pas Noël pour offrir un “Alfred” à ceux que vous aimez.

Ce geste, véritable BA fera de vous un être respectable et respecté.

Si vous avez aimé l’Alfred, son regard sur ses contemporains, son œil sur la vie, le souffle qu’il porte sur la braise des bons sentiments, avec lui, avec sa philosophie, bâtissez une société plus juste, plus généreuse, plus fraternelle.

Les foires aux gras déballent leurs merveilles. Dégustez l’Alfred, il est à point !

Si l’option Lettre au Père Nowel prédomine dans vos préférences voici le mode d’emploi:

Premier cas de figure: vous n’avez pas encore lu mes ouvrages. C’est un désastre réparable rapidement.
Second cas de figure: vous les avez lus. Deux sous-cas se présentent, vous voulez faire partager votre bonheur et vous me demandez un exemplaire richement dédicacé; où vous en voulez à votre pire ennemi, vous lui faites adresser également ces bombes qui le feront mourir de rire.

Il vous est désormais possible de commander mes ouvrages

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Merci de votre amitié et bonne lecture.

02.11.07

RADAR…Je me suis fais gauler

Ecrit dans Humeur à 16:04 par Bernard-Roger MATHIEU

Souriez, vous êtes filmé...Attentif comme pas un. Observateur permanent. Petits signes de solidarité adressés à l’occasion à mes collègues de la route, n’y ont rien fait. Un petit moment d’inattention l’autre nuit sur le périf à Toulouse et j’étais à 92km/h. J’ai testé l’efficacité du radar de Balma marque Mestra type 210, numéro 421 vérifié par la DRIRE en date du 22 novembre 2006 Pourtant j’étais certain de ma vitesse. Seul sur une route à trois voies, droite comme un “i”, je n’étais distrait par personne. J’effectue actuellement des démarches pour savoir si ce Radar cyclope et cafardeur dont j’ai été victime est bien réglé. Si certains peuvent me donner des tuyaux sur la question on peut me répondre ici sur le blog ou m’envoyer un courriel à : mathieu.bernard.roger@orange.fr. Quand même cela me tracasse. Depuis toujours je suis très, très, très réglo sur les règles de conduite. Parce que je trouve idiot de mourir sur la route. Parce que j’ai toujours éduqué mes enfants en ce sens. Parce que je crois que la voiture et un bon moyen de déplacement et non pas forcément un corbillard ambulant. La vocation m’a donc poussé à m’investir dans la sécurité routière pendant près de 15 ans, de jour comme de nuit. Plus souvent d’ailleurs la nuit que le jour.

Nous avons inventé à Villesequelande (11), au comité des fêtes, dans les années 80, avec l’appui à l’époque du Préfet et de Raymond Courrière président du Conseil général, la formule: je conduits, je ne bois pas d’alcool. Les jeunes laissaient au bar leurs clefs de voiture, on leur mettait un badge: je conduits. Toute la soirée ils buvaient à l’œil des boisons non alcoolisées. Notre travail de fond consistait à responsabiliser le conducteur. D’ailleurs, il signait un contrat de bonne conduite. Puis un jour, l’ère Sarko arriva. Les Inspecteurs de la Sécurité Routière au placard. Des années et des années d’investissements auprès des jeunes pour faire évoluer les mentalités ont été vulgairement jetées au fossé de l’indifférence. Certes, il a toujours fallu ferrailler pour plaider en faveur de l’éducation contre la répression aveugle, brutale et conne. Faire appel à l’intelligence demande des efforts mais grandit l’individu. Poser un radar fixe qui engraisse les sociétés privées c’est à la portée de tous. On n’est pas bien certain des chiffres officiels (non vérifiés et non vérifiables parole de journaliste) qui sont balancés en pâture à la presse sur les statistiques officielles. Cela fait un peu stat du chômage. Plus personne n’y croit. Il faut savoir que pendant ce temps-là les gendarmes soumis à la loi des chiffres font des heures supplémentaires non payées qu’ils ont du mal à récupérer. Je ne vous dis pas l’ambiance dans les gendarmeries… et surtout dans les couples. N’énervez pas les gendarmes lors des opération « coup de poing » , ils ont actuellement les nerfs à fleur de peau. Si un gendarme élève le ton, faites le lui remarquer tranquillement sans vous énerver vous-même. Il ne doit pas perdre son sang-froid. On va à l’explosion. On vit, en tous les cas, dans un climat de belligérance larvé. A Rennes, sous la pèlerine, il se chuchote, abusivement n’en doutons point, que certains entreraient dans les ordinateurs des numéros “exonérés”. La presse enquête, mais ce n’est pas facile. Rumeur ? Bobard ? Actuellement il n’existe pas de commission de contrôle. Si vous savez quelque chose, c’est la presse qu’il faut avertir. Rennes c’est le ministère de l’Intérieur, donc des policiers. Je viens de recevoir la photo de ma voiture flashée le 18 juillet… soit 107 jours après. Combat de nègres dans un tunnel ! J’ai fait deux demandes. Le premier dossier s’était perdu (dixit la personne au bout du fil une certaine Paula Tél.: 0 811 10 20 30). Il a fallu que je le refasse. Quant à l’officier du ministère public on ne peut le joindre au téléphone. On ne connait pas son nom (la loi autorise l’identification) et on ne peut que lui écrire. Il y a bien un nom sur le PV, mais personne lors de nos recherches n’a levé le doigt en disant: c’est moi. Ce Monsieur n’a pas répondu à mon courrier notamment sur la péremption du contrôle du radar fixe au terme légal des 6 mois écoulés règlementaires. J’ai un rendez-vous avec le médiateur en préfecture. S’il s’avère que ce Radar avait effectivement dépassé la date limite de validité, je compte mener une enquête dans la Dépêche Toulouse pour retrouver toutes les personnes qui auraient été abusivement et irrégulièrement flashées après le 3 mai 2007.

cimetiere de radarsJe vous invite à vous rendre sur le forum “les radars vous arnaquent” :
http://www.forum-auto.com/les-clubs/discussions-salon/sujet699-35.htm#t251716

Et pour se remettre dans la bonne humeur, je vous invite à relire la page 139 de mon livre “Alfred le Wisigoth”

hop dans la boiteLe manche

Où le Wisigoth se couvre de honte.
Toujours prompt à prévenir les enfants des dangers de la route, il s’est proprement fait aligner par la maréchaussée.

Cours de la République, pas plus tard que hier matin.

Le Wisigoth remontait l’avenue dans l’intention avouée d’aller déguster son apéro-orange, la dernière fantaisie colorée autorisée par le corps médical. Le chapeau posé sur la broussaille de ses sourcils, le regard atone creusé d’un grave souci qui taurobole, les mains derrière le dos torturant les maux d’un vocabulaire qui déraisonne, il avançait le pas lourd.

- « Je suis déshonoré - indiqua-t-il à un ami inquiet - j’ai les gosses qui me marchent sur le ventre, je n’ai plus d’autorité».

Dans une ville baignée par le soleil, mise en partition par des armées tranquilles de volatiles regardant pousser les feuilles des platanes, il se sentait marginalisé. Il avait conscience de vivre en déphasage complet avec un bonheur largement diffusé par les sourires flatteurs de la douce musique d’un plaisir de vivre d’une société béate devant ses flagrants progrès. Depuis que ses gosses sont en âge de tenir un volant, il dresse le doigt de la conscience. Les yeux dilatés par le verbe juste, il enseigne la prudence. Le buste à hauteur de la morale, il lutte contre les chauffards du dimanche.

Père indigne, il vient de prendre un « manche » !

Le premier depuis qu’il conduit.

Autour de la table du petit déjeuner il a cherché des excuses d’une trop épaisse puérilité, flagorné la maréchaussée au glaive aveugle, prompte à briser l’image des pères de famille en tendant ses pièges là où jamais ne se produisent les accidents, fustigé l’imperméabilité d’un ordre prisonnier d’un képi d’où rien ne sort.

- « Monsieur nous ne sommes pas juge. C’est 150 €».

- « Mille balles ! »

Un panneau de 70 oublié dans l’herbe du fossé creusant son sillon dans la déshérence, le Wisigoth à 87 km/h n’a pas eu l’impression de mettre en péril des populations entières.

Pire que tout, il ne pourra plus jamais dire en poussant la portière :

- « Gamin, n’oublie pas, la vitesse, c’est mortel ».