21.05.09

Allée Jean Jaurès

Ecrit dans Le coin des copains ces coquins à 11:08 par NM


Allées Jean-Jaurès - J.Dassin

20.04.09

Marc Nord

Ecrit dans Le coin des copains ces coquins à 10:07 par Bernard-Roger MATHIEU

Dans ” Le coin des copains et des copains” nous saluons aujourd’hui l’entrée d’un nouveau, sacré cette semaine: ” Wisigoth d’honneur”.Nous avons cité: Marc VARLET.

Chacun visitera son site avec l’intérêt qui lui est dû. (Voir dans les liens colonne de droite)
Marc a buriné dans le marbre de la mémoire une histoire  pathétique: La révolte du docteur Kuntz. Qui a eu des «  malgré-nous » dans sa famille a vécu ce genre de drame.

Le livre de Marc est à déguster du bout du cœur. Livre sensible. Livre écrit comme savaient écrire les journalistes de l’époque de Nord Matin.

Voici ce qui en est dit sur le site de Marc.

“Gustave était aux anges. Il n’aperçut pas au fond de la salle, le visage de Michel qui voyait la perspective de s’échapper avec Gustave s’éloigner de plus en plus! Il avait la tête des mauvais jours et ce n’étaient pas les paroles du blessé dont il s’occupait qui furent de nature à le rassurer :

- Jolie demoiselle n’est ce pas ? On dirait que notre médecin est entiché”.

Parvenu à Liévin, Gustave Kuntz, né à Strasbourg en 1885, étudiant en médecine, est mobilisé comme médecin assistant dans l’armée allemande en Aout 1914, parmi des milliers de jeunes alsaciens, contraints de se battre contre leurs frères français.

Les faits de guerre authentiques, histoires des dommes, forment l’ossature de ce roman à suspense et rebondissements. Il nous fait voyager dans un récit d’événements tragiques qui ont marqué une région. Mais l’amour et l’amitié finiront par triompher de la haine et de la violence.

Editions Nord Avril, 388 rue de la Lombarderie, 59870 BOUVIGNIES, prix 15 euros.

En mai sortira aux Editions Nord Avril (ou ailleurs) l’histoire des ponts : Par ponts et part vaux.

23.07.08

5 août ” Vide Granier” à Mauléon

Ecrit dans Le coin des copains ces coquins à 19:56 par Bernard-Roger MATHIEU

Didier Granier prinde de MauléonDerrière ses lunettes de grand garçon étonné Didier Granier veille.

On le dit “broc” comme on pourrait appeler un oiseau … “oiseau”. Nous le nommerons “conservateur” comme on devrait appeler l’oiseau par son vrai nom.

Car un aigle Madâme, ce n’est pas une pie.

Car ce Garnier Môsieur, c’est un découvreur, pas un fouille grenier.

Le 5 août prochain tout ce que Castelnaudary compte de curieux sera à Mauléon.

Pour y voir quoi ?

Bonne question, merci de l’avoir posée: Didier a mis la main sur le fonds Ramon.

*un CD a été gravé et, est à disposition pour 15€ TTC (tous talents compris)

Ramon était un photographe à l’ancienne. Un journaliste autant dire. Il photographiait sa ville. Ce qui s’y passait. Tout ce qui y vivait. C’était à l’époque où on savait ce que photographier voulait dire.

Et d’un seul coup d’un seul la Castelnaudary du début de l’autre siècle, façon sépia, remonte à la surface d’un lac de merveilles.

Plusieurs centaines de photos de gosses en blouses grises, de papis moustachus à souhait, d’Eléonore gardiennes d’oies ( probablement celles de Joseph Delteil ) de bonnemamans et leurs cassoles odorantes s’installent en devanture de notre intérêt où se mêlent sentiments, souvenirs et pincements au cœur à l’appui.

Du cireur de chaussures cosmopolite et élégant, il en a fait son affiche. Celle que l’on verra bientôt partout dans Castelnaudary. La halle aux grains va bientôt dans sa nouvelle robe de mariée célébrer ses nouvelles noces avec le monde contemporain. Vous voulez la voir à l’époque…. Rien que pour comparer ? Et le chemin va ainsi allant d’un cliché à un autre. Des centaines d’épreuves, comme on disait alors, prises sur le vif. Nous parlerons de documents.

C’est donc le 5 aout et nous sommes conviés vers 18 heures dans ce passé comme jamais nous ne l’avions vu. Expo visible à Mauléon gratuitement jusqu’au 31 aout

- renseignements: 04 68 94 10 87 Mobile: 0607742087

- sur Google: taper didier gradier + castelnaudary apparait une carte qui indique l’itinéraire.

Photo dans l’album: Didier Granier prince de Mauléon

14.01.08

Marie-France et l’Art des Mets

Ecrit dans Le coin des copains ces coquins à 9:51 par Bernard-Roger MATHIEU

Le talent accommode les couleurs quand on est peintre, les mots quand on versifie, les formes quand on sculpte. Et pour accommoder les petits plats le grand jardinier de l’Univers pensa à l’oignon. Marc Meneau, l’un des meilleurs chef-coqs de France, ne travaillait pas le mercredi. Ce jour de fermeture de l’Espérance, il s’amusait. A quoi ? A confectionner des sauces. Lorsque j’habitais en Bourgogne, je prenais 5mn pour m’arrêter à son domicile de Vézelay. Je le trouvais dans sa cuisine. Goûte ! me disait-il. Le secret me disait-il, c’est l’art de la réduction. Et l’oignon -ajoutait-il – le trésor caché dedans. Marie-France Nauwelaert en a fait sa passion. Voici très longtemps elle débuta avec rien si ce n’est qu’avec un oignon, une casserole et son désir de bien faire. Regarder le sommet du Mont Blanc et se dire : je mettrai le temps mais j’irai là-haut… ce n’est pas donné à tout le monde. Aujourd’hui elle est à la tête d’une véritable entreprise familiale au Domaine de Bordère à Alaigne (Malpère) dans l’Aude. Ses produits vendus aux quatre coins du monde demeurent précieusement à portée de main des plus grands chefs. Ils ne peuvent plus travailler sans le savoir-faire de Marie-France. Par modestie, elle n’en parle jamais. Si l’oignon en a fait pleurer plus d’un, chez les Nauwelaert il donne le sourire. Quant aux fins gourmets, ils se contentent de saliver. Une pointe de confiture d’oignon façon Marie-France sur le foie gras ça vous change le monde. On lui écrit domaine.de.bordere@wanadoo.fr. Elle n’a pas de site. On peut visiter l’exploitation. 04.68.69.12.91.

20.11.07

Barbara, c’est fou

Ecrit dans Le coin des copains ces coquins à 9:52 par Bernard-Roger MATHIEU

Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d’un lac, elle s’était endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir…

Ses serres dressaient des pinceaux par poignées

Barbara Perrier de Trèbes, la Barbara des sourires énigmatiques renvoyait, dans le reflet de sa vie, l’image de la Barbara nostalgique de Göttingen.

Celle qu’un simple nuage peut blesser.

Celle qu’une laconique caresse peut inquiéter.

Les mêmes yeux cerclés d’étrange: ici grands et noirs velours de douceur, là grands et noirs comme des puits de langueur.

Mais la comparaison s’arrête là.

Les cris de Barbara Perrier sont jets de couleurs.

Avec le cœur au bord des lèvres, une sensibilité à fleur de peau l’artiste, celle qui peint, nage en fresques éclatées dans un monde rangé fait de paradoxes ou la porte reste ouverte aux éléments perturbants comme pour dire : tout n’est pas écrit. Comme un sourire triste, une interrogation teintée d’un regard d’espoir, Barbara le mannequin du luxe est descendue de la scène pour montrer qu’elle avait aussi une beauté intérieure.

25.08.07

Commissaire … comme il serre

Ecrit dans Le coin des copains ces coquins à 16:30 par Bernard-Roger MATHIEU

Bluche

Le flic Guilhem, le héros des polars de François Bluche, nage en plein cholestérol. Dure révélation faite ici ! Ce mois nous fêtons l’entrée au « blog du cousin Alfred » d’un nouveau Wisigoth qui a réussi les tests. Le laboratoire Bluche, spécialisé dans le dépistage du diabète, des trigli et autres friandises de la sanguine attitude, est de la famille. Alfred recordman des taux canons truandise les biens-pensants intoxiqués par la propagande des médecins de campagne faisant la chasse au pinard, à l’alcool, au gibier, au Havane et autre saloperies qui transforment le sakozisme ambiant en paradis terrestre. C’est clair, nous n’avons pas le droit de goûter aux plaisirs de la vie. C’est un péché. Or, le laboratoire Bluche par ses avis de tempête prévient les amoureux de la vie des limites à ne pas dépasser ( 140 pour le sucre, 90 pour les transaminazes, urée 30) . Pour cette raison le commissaire Guilhem mérite votre lecture. La plume de Bluche chatouille le duvet des interdits flicomaniaques. L’atypique commissaire narre sous un blase d’emprunt des histoires interdites aux DST ( débiles, spécieux et autres tracassés ) ainsi qu’aux moins de 18 ans. Malgré tout le materiel est disponible au rayon des jouets intimes. C’est bon. On se ressert et ce commissaire il faut voir comme il serre !

Les œuvres de l’auteur :

Policier/espionnage : A titre posthume (1995), L’enfer de Rennes le Château (1996), Soleil Doré (1997), La Vénus de Monségur (1998) … préface de Bernard Roger Mathieu faut le dire voir par ailleurs le texte, Le Retour du Cathare ( 2001), L’homme de la Maleterre (2001).

Par ailleurs : les Perles de Corail – Tome 1 en 2000 et Tome 2 en 2003. Carnets de Guerre 14/18 de François Blayac gestionnaire d’ambulances sur le front

Ces ouvrages sont disponibles en librairie, mais également chez l’éditeur : Ecomarine Editions, 35 boulevard Jean-Jaurès 11000 Carcassonne. Pas de site mais une adresse courriel : colette-bluche@wanadoo.fr

Légende des illustrations en banque images ( cliquer sur l’appareil photo)

1) L’auteur pris en flag.

2+3+4 = préface de Bernard Roger Mathieu au sujet de la Vénus de Montsegur. Préface en trois morceaux comme les cadavres retrouvés au bord de l’autoroute.

Dépêchez-vous de mettre vos commentaires car l’article ne restera que quelques jours à la “Une” du blog avant d’être rangé dans la rubrique ” Les copains et les coquins “.

03.03.07

Henrie repasse les plats

Ecrit dans Le coin des copains ces coquins à 12:24 par Bernard-Roger MATHIEU

Je suis fier d’avoir été le premier, ou l’un des premiers journalistes à venir cuisiner mes mots salés-sucrés pour venter les mérites de mon Etoile des Neiges favorite. Le talent d’Henrie, se déguste à la petite cuillère. Il m’a été donné de le constater sous le regard patient de son mari André qui fut un as des as dans la cueillette des oronges, cèpes et autres champignons délicieux.
Aussi quand à l’ombre d’un midi prometteur, il vous sera donné de mouiller les doigts pour tourner les pages des livres d’Henrie, ne soyez pas étonné qu’ils soient particulièrement salivants.

Le lien, c’est ici…

21.01.07

Et Alaux dépassa le portable

Ecrit dans Le coin des copains ces coquins à 14:57 par Bernard-Roger MATHIEU

Pelures d’oranges, pelures de pommes, pelures d’acier, copeaux de cire, copeaux d’or, copeaux associés. Pour qui bande-t-il en écharpes de chemins, en sinuosités vagabondes, en quête de sens ? Bernard Alaux ludique du légo biscornu, jubile dans l’art de marier les éléments anecdotiques pour confiner à une unité. Ses peintures sont des rébus aux histoires de sales gosses faussement sages. Ici tout se racontent en coups de pinceaux léchés, précis, travailleux, élégants, dansants, sonores, époustouflants.
Ce roi du combiné a dépassé aujourd’hui le portable.Tracassé par l’espace, il investit du mètre carré en arabesques affriolantes où même les ombres sont colorées.
C’est pour moins t’affoler mon enfant !
Visite sur Art Majeur.

20.01.07

çui qui rit c’est Bonnery

Ecrit dans Le coin des copains ces coquins à 17:50 par Bernard-Roger MATHIEU

SergeSerge, journaliste de talent, cela se savait. Ecrivain pathétique ça se découvre. Coupable de ce tic de l’écrit qui relève du tact, il pêche au toc l’esprit des bornes dessinant des itinéraires d’enfance. Avec ses Roses Noires, livre qu’il signait samedi 20 janvier à Salvaza, un parfum d’enfance chatouille des souvenirs images. Voyage en Minervois. Vers Puicheric. Récits courts, brèves de mémoires, il glisse entre les mots des trous où l’on y met notre supplément d’âme. Un ange passe… hop il a souri; çui qui rit se nomme Bonnery !

Les Roses Noires Editions L’Amourier (12,00 €)