19.09.09

Thomas Jefferson in Castelnaudary

Ecrit dans Actualité à 17:49 par Bernard-Roger MATHIEU

inauguréCastelnaudary (c.p.)et hop

Here is Dabeliou Freddy (Alfred le Wisigoth) correspondant spécial à Castelnaudary pour le Washington Post.

Je suis arrivé on my Draisienne, the tricorne poussé par le vent d’Autant.

On my side, at the left, my friend Stefferson aire-pleine, l’arrière petit fils de Thomas l’air digne.

Trois anglais de la Royale et une Australienne, en halte ravitaillement au grand Bassin,  pris tout d’abord pour des Américains ( en raison de l’accent peut-être), assistaient à la prise d’arme.

Sur une table longitudinale annonçait sur tout son long une ringuette chargée de Blanquettes. Ellles attendaient les ordres pour tirer les canonnées.

En ce jour du 19 septembre 2009 (qui n’a rien à voir avec le 26 mai 1787 et pourtant ! ) Patrick Maugard, le réputé maire, dans un geste d’une belle envolée ( voir la photo) a dédrapé bien augustement ma foi, la plaque commémorative stipulant que désormais, Castelnaudary pourrait recevoir es quality, les Américaines et les Américains sur un quai hautement authentifié.

« Jefferson for ever » !

La plaque pour toujours ornera désormais à la vue des passants l’angle du pont au pied du Cours de la République.

Certes, l’autre matin un petit Marin fripon frisottait l’onde de l’œuvre d’Andreossy. Et si le quart d’heure chaurien se transforma en demi-heure lauragaise, seul le caméraman chargé de « tourner » les images en supportait la responsabilité.

Mais au bord du Canal, le temps ne compte pas.

Des personnalités dans leur costume du dimanche au look frenchies, tricotaient des envolées oratoires du meilleur effet pour donner à l’événement le relief que l’Histoire, ici en ces lieux, réclamait en lettre d’encens.

Encensement !

Sweet looving !  

Cent pour cent entente cordiale. Made in Chaurie.

Le yankee, depuis Obama, est un peu remonté dans les sondages poussant les feux sous le baromètre des amours françaises envers l’outre-atlantique.

Heureusement que c’était des copains à Lafayette.

Et Thomas Jefferson c’était justement comme un frère. Avec lui il roulait sous les tables en déclamant du Voltaire.

Le 26 mai 1787, à l’aube, l’orient dardait ses traits de lumière découpant  en gerbes d’étincelles le Grand Bassin. La Cibelle en son regard se détachait  quant à elle sous un trait de fusain sortant de l’ombre.

Déjà cela sentait bon le haricot se réchauffant de la veille.

En débarquant à Saint Roch, Thomas avait une adresse en poche.

«  Tu iras voir Maugard de ma part ».

Marie-Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Maugard le dessinateur des plans sous les ordres d’Andréossy… En fait, Thomas, sous des aspects sympas et confraternels venait espionner l’ouvrage.

Il fureta jusqu’au Lampy.

Remonta la Rigole.

Sourit en comprenant la merveilleuse technique de la distribution des eaux captées par Naurouze.

Le Lauragais avec Riquier, mais plus tard avec Tirand puis Monod eut toujours ses génies en résidence permanente. Grâce à ces plans ramenés au nouveau Monde, il se fit élire président. Dans la foulée, sortant de son gilet ses croquis de la Maison Carrée de Nimes, il fit construire le State Capitolde  of Virginie.

Info de dernière heure : Attention, bientôt sur les bords de l’Hudson fleurira un quai de Castelnaudary.

Un certain Alcide Cougaril y a déjà retenu l’emplacement d’une baraque à frites qui sera spécialisée dans le cassoulet maison.

NDLR:manifestation authentique relookée aimablement par Alfred à qui on pardonnera ces nouveaux débordements.

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