09.10.09

Gouvernement… accident grave

Ecrit dans Actualité à 9:38 par Bernard-Roger MATHIEU

repressionInspecteur départemental pour la Sécurité Routière j’ai été «  démis » de mes fonctions à l’arrivée du «  petit énervé » à l’Elysée avec qui on allait voir ce que l’on allait voir.

Exit tous les Inspecteurs ainsi que toutes les opérations de prévention méticuleusement mises en place depuis de nombreuses années.

A la place ? Des radars, des contrôles à tous les coins de rue, une pression comme jamais sur les « forces » de police (du coup fragilisées) des caméras sur les feux, une campagne sans précédent de destruction de la nature par l’abattage des arbres le longs de nos magnifiques routes de campagne (*) pour se donner bonne conscience… et la falsification des chiffres des statistiques. Falsification qui avait bien marché avec le chômage… alors pourquoi pas refaire le coup avec les accidents de la route.

Du coup la fameuse «  peur du gendarme » promotionnée par les tenants de la répression devenait le credo des exaltés sécuritaires, les vrais violents.

Aujourd’hui c’est le fiasco.

Ceux qui étaient informé s’en doutaient… mais n’étaient plus écoutés.

Alors que va-t-il se passer ?

Va-t-on reconsidérer l’être humain comme une personne digne de penser  ou va-t-on durcir les contrôles ?

Réponse : ceux qui sont dans l’erreur ont une fâcheuse tendance, ils s’entêtent. Sous prétexte de faire chuter les stats, l’automobiliste va passer du statut de «  délinquant en puissance » en « délinquant permanent ». La chasse est ouverte. On ne saura bientôt plus où donner des quatre roues. Quand aux gendarmes de plus en plus sur les nerfs, ils vont devenir de plus en plus insupportables, donc de moins en moins respectés. Déjà en campagne les relations sont coupées avec la population. Vous avez dit grave ?

C’est l’escalade de l’inconscience.

Alors que faire ?

La conduite automobile doit entrer dans l’instruction civique que diffuse l’école. Elle inscrit dans sa conduite le respect de l’autre comme de soi-même. 

Former jeunes les conducteurs de demain doit devenir une mission de salut public, celle d’une nation responsable. Peut-on encore croire qu’il suffit de quelques heures d’auto-école pour lancer sur la route des apprentis dangereux ?

Oui quand il s’agit de les coincer dans des radars.

(*) Lire Alfred Le Wisigoth : l’arbre de vie page 44

Le Retour du Barbare : page 14

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