28.10.09

J’ai flashé pour Charles CAMBEROQUE

Ecrit dans Actualité à 19:43 par Bernard-Roger MATHIEU

bientôt en librairie

 

 

Mettre des mots sur des images.

Mettre son nez dans un regard.

Se mettre le doigt dans l’œil…

Dis coco, t’as le cliché qui dérange.

Tee-shirts, carcasses enviandées, ex-votos pris en « flag », vetos  devenus  drapeaux flottant de l’Hudson au Zambèze. Les photos marchent dans les pas des éléphants entre des gratte-ciels de portraits que les civilisations emphantent.

Autant de stèles virtuelles reflets de ces différences apparentes, rituels impulsifs qui rapprochent.

C’est Guernica. C’est la bataille de Lépante.

C’est en confrontation le Zambèze et New-York qui tout à coup se fondent dans le même cartouche. Le même véhicule. Destination les cimaises géantes d’un monde où chacun se voit dans le miroir de ses peurs. De ses angoisses.

Comme dans un  caducée de sentiments mis à vifs, s’entrecroisent violences, couleurs et tout ce que l’on jette dans la marmite qui chauffe sur le volcan des hommes.

Camberoque ! Tu nous sers des séances de vie encore toutes fumantes sorties de l’objectif.

Objectif vient d’objection ?

Et l’objection laisse interrogative. Comprend ? Comprend pas ?

Objection votre honneur !

A partir de maintenant tout ce qui sera photographié pourra être retenu contre vous.

Photos de savanes, photos de coins de rue, photos de mystères accompagnant le théâtre où la vie se met en représentation.

Dans la chambre noire l’esprit veille. Clic-clac Charles Camberoque la rétine insolente délivre.

Grèves, manifs, chasses, fêtes, conflits…

L’ethnologue, le témoin en résumé, pêche, dans l’incertitude d’un moment furtif, dans les poussières de pixel, l’image qu’il fait sienne.

Grâce au talent, grâce à ce sur-don que possède l’artiste, ici s’arrête la photo qui fera aveu.

C’est  le négatif qui après l’épreuve se fait positif.

Contre l’homme. Contre ses réflexes de survie.

Pour l’homme. Pour ses réflexes de survie.

Sur des écrans géants l’artiste fresque des pans de vie.

Les assemble.

Pense qu’ils se ressemblent. Confronte. Abat des cartes où l’atout c’est sa curiosité de reporter. Se retourne vers nous. Vers l’ébahi de service.

Parcourant le monde, il ramène sa mosaïque à l’unité.

Le tout en un.

Le Grand Tout.

Camberoque ! Tu cafardes. Mouchardes. Espionnes les gestes essentiels entre mal-être et banalités de pauvreté et de richesse qui, de part le monde, unissent les anneaux d’une même chaîne : l’injustice des moyens et des ressources, la solidarité, le dit, le non-dit…

Y aura-t-il toujours un chaînon manquant ?

Camberoque reprend son appareil, chausse ses chaussures de vent et déjà le voilà ailleurs… derrière l’étoile de Gaspard, Balthazar et Nicéphore.

Ainsi va l’homme sur ses rivières intérieures.

Dans ses cascades nécessaires.

Dans ses remous d’inconscience.

Dans les exigences de la vie.

Jouet du destin l’homme fait comme ça, car il ne peut pas faire autrement.

Emporté dans son torrent, vers on ne sait quel océan, Charles Camberoque missionné par sa passion, embarque ses témoignages d’universalité.

Antependia ? Dàzìbào ?

C’est le talent de Charles Camberoque l’alchimiste de la prise de vue.

Y’aurait du Dieuzaide là-dedans que cela ne nous étonnerait pas.

 

Entre ici Camberoque,  prends place à la table du studio Kronia, tes clichés sont servis.

http://www.camberoque.net/site/

 

DERNIERE HEURE

CAMBEROQUE n’a pas fini de nous étonner.

Ce globe-trotters intéressent aujourd’hui les pays du sud.

Charles on le savait regardait déjà vers l’Orient depuis pas mal de temps.

ça c’est sur.

Allez visiter:

http://translate.googleusercontent.com/translate_c?hl=ar&sl=fr&u=http://charlescamberoque.unblog.fr/2009/04/&prev=/search%2525253Fq&rurl=translate.google.com&usg=ALkJrhglk4e2j6LgzcduOMC4m3eiUFv28Q 

 

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