20.01.10

Cuba: merci pointé à Karl Zéro

Ecrit dans Actualité à 9:58 par Bernard-Roger MATHIEU

Ton amour révolutionnaire 
Te conduit à un nouveau projet
Où l’on attend la fermeté
De ton bras 
libérateu

J’ai mis Hasta Siempre sur la chaîne en fond sonore et j’ai allumé la télé.
Ce soir Fidel (*). Le film de Karl.
A l’heure où le capitalisme chancelle et que l’on cherche un « modèle » de remplacement plus humain, plus proche du cœur des gens, Karl Zéro avec un « Z » comme Zorro est arrivé.

Sans se presser.

Le vrai Zéro, le grand Zéro avec son cheval et son grand chapeau.
Merci Karl.
Je me suis régalé.

Certes, je ne suis peut-être pas impartial. Je suis allé à Cuba et ce petit pays fier bombant un torse d’impertinence au beau milieu des Caraïbes, plaide coupable  face à l’impérialisme.
Merci d’avoir montré le contraste entre cette population et Guantanamo.
Les Américains, tout proche, ne manquent pas de relais internationaux pour justifier leur blocus. Karl Zéro fait semblant de leur prêter main forte, mais on sent bien en sous-main son parti pris.

J’ai rarement trouvé Fidel aussi attachant.

Mais, dans le fond, Fidel tout le monde s’en fou, Karl l’a bien compris.

Le leader Maximo ne demande rien en retour, même s’il a rendu à ce petit  peuple sa dignité, son art de vivre. C’est l’image du Che, toujours numéro UN dans le cœur des gens et surtout des jeunes aux quatre coins du monde, qui est importante.
Merci Karl, je me suis régalé.
Merci pour ton plaidoyer sur l’école. J’ai bien lu les allusions. 

J’ai personnellement bien rigolé quand ce footballeur milliardaire a choisi la médecine cubaine pour se soigner. C’était bien de dire aussi que Cuba, gratuitement, aide dans les domaines de l’éducation et de la santé les pays du tiers monde normalement sauvagement encadré par l’Oncle Sam.

Les suppositoires américains, pour soigner leur rétisence au progres Made in USA, c’est des balles 12/7. ça les soigne !

Autre exemple aujourd’hui avec Haïti. Les seuls opérationnels et actifs sur le terrain, en dehors de l’aide internationale américaine, c’est les Cubains. Ces types sont pas possibles, ils étaient là avant le tremblement de terre. A croire qu’ils y campent en permanence.
Et, par ailleurs, toujours vu dans le film, le couplet sur l’expression.

Même les prisonniers s’expriment dans ce pays. Ici en France, ils se suicident.
En présentant Fidel, comme rarement nous l’avons vu, j’ai remarqué combien cet homme discret avait servi notre génération. A Cuba je m’étais étonné de l’absence médiatique de leur président de la république (alors que chez nous… pardon !) Les deux cultes de la personnalité c’est leurs icônes locales José Marti et le Ché. Fidel, ils le sortent du placard une fois par an pour le 1er mai. Il n’a même pas de palais présidentiel.
Merci Karl d’avoir dit tout cela.

Et cette musique cubaine. A croire qu’elle a, elle aussi, sa carte. Avec Karl adhèrez !
Rarement film de propagande aura été aussi utile. Je l’ai enregistré et on va se le repasser entre copains.
Si Karl a touché ne serait-ce qu’un dollar pour sortir ce film, je pense que ses commanditaires vont immédiatement lui demander de le rendre.
Coquin de Karl…

Signé: Le Cousin Alfred

de qui tu as le bonjour Karl.

(*) film passé sur Arte mardi 19 janvier à 20h35

et si vous ne l’avez pas vu voici le lien


 

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