07.04.10

Per la lenga ?

Ecrit dans Actualité à 10:22 par Bernard-Roger MATHIEU

c'est la même chansonQue veut-on quand on défend l’Occitan ?

Où veut-on aller ?

 

 

 

 

 

 

Moi je suis Picard, de la branche Hennuyère ( Français seulement depuis le traité de Nimègue… hier autant dire) et je défends cette culture du Midi qui m’est “chair”. Tous ceux qui ont lu mon ” Alfred le Wisigoth” ce barbare qui pose cette question fondamentale: ” Le Midi sauvera-t-il la France ? ” … l’auront (j’espère) compris. D’ailleurs, quand je “monte” dans le Nord vendre du “barbare”, je vois bien que les gens achètent de l’accent, du soleil… mais aussi un autre “art de vivre” tous ce qu’ils n’ont pas dehors.

Nous sommes porteur de ce “paratge” naturel qui se reflète dans notre vin et les yeux des amoureux qui le boivent. Dans ce foireux débat sur l’identité nationale, reconnaitre les cultures n’aurait pas été un élement de discordes, mais un ciment d’unicité, d’union lié non pas à quelque chose enfermé dans ses frontières, mais reposant sur un capital partageur.

Pour cette raison c’est rassembleur.

Bretons, Pieds-Noirs, Alsaciens, Picards… ceux des Iles, des Corses aux Réunionnais, ceux de ( comme) là-bas-dit qu’ils soient des pays du Maghreb où de la fraternité de la francophonie nous portons des valeurs communes respectables. Si le héros de mes aventures bucoliques se nomme “le Wisigoth” c’est par respect de tous les habitants d’ici qui, quelque part, portent un nom marqué par ces prestigieux visiteurs vivant dans l’ombre de la Montagne d’Alaric.

Les linguistes savent d’où viennent nos mots. D’où leur histoire les ont fait remonter.

Défendre notre culture, c’est déjà la faire partager. Arrêtez-moi si je dis une connerie: au spectacle d’Oc l’été dernier on demandait la  “CIO” (carte d’identité occitane) pour entrer ?

D’un seul coup cette question me revient dans la tronche après la polémique lancée sur le sujet brulant: “Pourquoi n’y a-t-il pas de spectacle en langue d’Oc au festival de la Cité “.

j’aurais tendance à dire: parce que l’Occitan et showbize ne font pas forcément bon ménage.

On lira ci-dessous une réponse que je fais à mon ami Mans de Breich.

Le texte qui suit s’adressera à tous ceux qui, aujourd’hui, se refèrent à un pays où un jour c’est le Marin qui souffle et le lendemain le Cers. En Picard on parle du parti des “touneux d’kazak” frappés au coin de l’instabilité des opinions. Attention danger !

Qu’on se le dise: C’est celui qui tient la boite d’allumettes qui allume les feux… de la fête. Piquons la boite ! Mans de BREICH propose l’organisation d’un festival “Oc” . Je pense qu’un spectacle à plus value culturelle teinté “Oc” aurait plus sa justification en dehors du cadre du festival traditionnel. C’est un choix.

Apres tout quand je me suis levé pour chanter le Se canto avec les milliers de spectateurs, l’été dernier à la Cité, tant le spectacle correspondait à ce que j’en attendais, j’appelais de mes voeux (sans le savoir alors) l’idée que lance aujourd’hui Mans de Breich.

Alors arrêtons de pleurer.

Arrêtons d’hurler.

Telsdes Cyrano drapant leur dignité dans l’exagération, exaltant dans la dithyrambe un honneur qui aurait soudainement séché sur pied, voila que les ténors donnent de la voix. C’est bien. En tous les cas cela fait bien.

Mais le conflit est-il efficace ?

Prenons note destin en main… et là on pourrra réveiller les promesses de la mairie. Je doute qu’elle les ait oubliées. Faut pas déconner !

Pour suivre, ma réponse à Mans de Breich 

(Lire ses état d’âme sur ostal.sirventes@wanadoo.fr )

 

BOBO ! 

En fait, si je comprends bien pour être copain avec moi… il faut me donner quelque chose.
Que me donnes-tu et je te dirai ce que vaut mon bulletin de vote.
Je pensais que la démocratie, la vraie, la bonne, celle qui fait du bien au ” vivre ensemble fraternel” et fait de nous des hommes libres et responsables c’était oublier l’intérêt particulier pour, dans un bel élan de générosité solidaire, regarder du côté de l’intérêt général.
Voter en fonction du regard étriqué d’un petit intérêt furtif porte un nom: le clientélisme.
Moi je suis à gauche. Je gueule, j’huuuuuuuuuuuuuuuurle à l’occasion… mais je ne crie pas avec les loups.
Les élections aujourd’hui c’est devenu le grand zapingue.
Les gens n’ont plus de convictions, ils regardent leur intérêt perso.
C’est le zarkozisme. C’est le Français moi d’abord. C’est l’occitan ce particularisme enfermé et sectaire et non pas l’occitan culture, ouvert et intellectuellement porteur.
Défendre la langue ? Celle qui fourche ? Je préfère de loin défendre la culture, oui… dont la langue n’est qu’une composante.
Gérard, je ne comprends plus pourquoi tu as soutenu Perez.
En tous les cas si c’est en regard des arguments que tu développes il ne fallait pas car en fait on finira toujours pas tomber sur un ” con ringard ” qui ne partage pas nos magnifiques convictions. Va-t-on connaitre un jour ici, nous qui défendons le “paratge”, la mise à l’index de ceux qui osent penser autrement.
On peut avoir raison par le rapport de force. C’est mieux par le bon sens.
Et si le festival de Carcassonne ne veut pas de toi ( ou “autre” manifestation) j’irai quand même applaudir à ton talent où que tu sois.
Par ailleurs, et si la bonne idée était ce festival dont tu proposes l’organisation.
Pourquoi toujours attendre après les autres ? 

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