17.04.10
Ils veulent aussi exploiter les vieux
Moment d’anthologie hier matin sur France Inter avec l’émission branchée: Rue des Entrepreneurs.
Grand moment de friandise patronale ce matin sur France Inter avec l’émission sur le marché de l’emploi des retraités. Ceux-là, ils sont attendus au coin de la rue. C’est sur.
Au carrefour, hier on a grillé le STOP.
On y a parlé “management du 3e âge”. Comment donner la possibilité de developper l’emploi des cacochymes afin qu’ils connaissent la richesse d’une nouvelle vie livrée sur l’autel de l’emploi.
Dans le fond, si les prisonniers dans les prisons ne veulent plus faire des godasses, ou tester les capottes, ONAKA transférer la production dans les maisons de retraite. Les sportifs, dans ces lieux de villégiature, ont depuis longtemps, c’est bien connu, remplacé les grabataires incontinents. Il n’est pas rare de voir sortir, un bandeau dans les cheveux, façon “sarko” de beaux vieux rasés de près, avec de beaux restes, se lancer en petite foulée sur le macadam.
Attention: Les patrons veulent élargir les périodes de chasse à l’aïeul argenté. Il parait qu’en grattant on peut en trouver un paquet qui peuvent encore servir.
Objectif: rogner au max les pensions de retraite. D’où l’intence propagande sur les déficits bidons dont on nous rabat les oreilles dans tous les médias. Heureusement que les vieux font la sourde oreille… encore que beaucoup d’entre eux soient durs de la feuille. Quand les vieux en auront mare de tirer la langue, il ne leur laissera que deux solutions. Le trottoir c’est exclu… sauf pour la manche. Ou trouver un ” complément d’activité”. Cela donne des perspectives juteuses pour les jeunes cambrioleurs. Le vieux chargé de la “sécu” dans les entreprises qui sommolent la nuit, le temps qu’il chausse ses bonnes lunettes, le jeune galopant émule d’Usain Bolt, aura pris la poudre d’escampette. Et vous voyez vous, le pépé arthritique ou arthrosique (comme on veut) lui emboiter le pas pour le rattraper à la course ? La sécurité c’est exclu. Faut se faire une raison. La compta ? Les anciens sont accros au crayon sur l’oreille et quand on leur parle “excel” ils pensent: ” calculette ?”
A l’époque où il faut avoir terminé le boulot avant d’avoir commencé la journée, le vieux porté à la réflexion risque d’avoir la performance bordelaise (en référence aux footballeurs de Laurent Blanc). Certes, avec le vieux gain de temps côté drague de la secrétaire. Le temps de rechausser le dentier, c’est l’heure de la pose cigarette. Pas pour lui, pour elle. La aussi tout bénef pour le patron: le vieux ne fume plus. En contre partie, il lui faudra la pose médicament. Les huit du matin, les douze d’à midi. Et en plus un petit ” pousse pépère” sur les coups des 10 heures. Faut ce qu’il faut pour tenir.
Terminé la chasse aux champignons dans les sous-bois, le petit coup de canne au lancer dans les ruats du torrent où sa copine la truite chante du Schubert, terminé le petit coup de blanc dans la cave à Gégène, terminé…
Pourquoi marchent-ils tous sur la tête ?
Reparlons de la retraite à 55 ans pour embaucher des jeunes.
Moi j’ai testé la retraite à 57 ans ( à taux plein ) et je peux dire que c’est bien.
Les 40 ans de cotiz, une connerie. Même les toubibs qui entrent dans la vie activite à 30 ans, il faut les sortir à 55 ans. Vite, il est urgent de former des wagons de jeunes généralistes pour assurer la relève. Passé 55 ans, ces jeunes retraités même si on leur supprime le bouclier fical, auront encore tout loisir de faire marcher le commerce. N’oublions pas que si la France est le premier pays touristique au monde, c’est grâce à 50% aux Français. Alors que dire de la suppression des RTT, s’attaquer aux vacances scolaires… Que des conneries qu’on vous dit !
Nos ministres font tout le contraire des logiques normales qui pourraient donner du bonheur, faire fonctionner la machine. Casser, réformer, tout remettre en question.
Les patrons dans le brouillard du volcan capitaliste ne savent plus où atterrir.
Dans la rue des entrepreneurs circulez, il n’y a plus rien à voir aurait dit Colluche.
LAISSONS TRAVAILLER LES JEUNES
Donc, on ne parle que de cela: la retraite.
Comment réussir sa retraite ? Mathieu mode d’emploi !
Si tu passes par-là, viens me dire bonjour samedi à Leclerc de 14 à 19 heures et tu rencontreras un retraité heureux.
Pour moi l’écriture c’est tenter de donner du plaisir avec mes petites histoires.
Et ça marche, j’occupe mes loisirs utilement.
Le ” travail des seniors” c’est respecter leur dignité, respecter leur vie de labeur. Or aujourd’hui, on sous-entend “complément de retraite”. Complément financier s’entend !
Si j’ai choisi de m’attacher à une maison d’édition (Le Manuscrit à Paris) c’est pour éviter les soucis. C’est ma loco. Que des gens sérieux là-dedans. Une maison d’édition à visage humain.
Certes, je ne fais pas de cette activité une affaire d’argent.Sur un livre je ” fais vivre” un éditeur, un imprimeur et un libraire. L’écrivain lui ne touche que des clopinettes: 8%. Quand, lors d’une séance de dédicaces, il a compté son déplacement, le demi au bistrot et le sandwich au pâté à midi il a ” bouffé” le maigre bénéfice. Certains tentent l’édition à compte d’auteur.
Je le laisse aux autres. C’est la galère ! J’ai passé l’âge.
Par contre depuis 2004 j’ai maintenant sorti cinq livres (le 6e en cours d’écriture: un roman historique) dont celui extraordinaire avec les enfants de Castelnaudary.
Cela enrichi mes contacts. Je rentre de Paris où j’ai été nominé.
J’étais dans les cinq derniers sélectionnés nationaux catégorie polar.
Que demande le peuple?
PAR AILLEURS, j’aide tous ceux qui veulent écrire un livre…. et l’éditer.
Venez me voir samedi et lisez mon polar.
ça détend !