18.05.10

Wall Street inquiet

Ecrit dans Actualité à 9:30 par Bernard-Roger MATHIEU

A qui sert la crise ?

A quoi sert la crise ?
Réponse : à nous faire avaler des couleuvres.
Un certain Maurice Barnier, commissaire européen, est venu, hier matin, sur France Inter, nous en faire une brillante démonstration.
Pour ceux qui ont de la mémoire ce même Maurice s’était rendu célèbre (avant d’être viré) en qualité de Ministre de la mer ; c’est ce personnage qui avait géré le problème de la pêche. On se souvient, à ce sujet, d’une célèbre visite (aussi célèbre que celle du salon de l’agriculture) où Sarko avait déjà perdu son sang froid lors d’une manifestation des pêcheurs (http://www.dailymotion.com/video/x3ggzp_sarko-perd-son-sang-froid-l-integra_news)
Donc Maurice Barnier qui a fait ses preuves est aux commandes.
On comprend mieux maintenant pourquoi tout marche somme sur des roulettes. D’ailleurs ces super cadors européens qui ont perdu confiance dans les capacités des gouvernements à gérer leur pays, viennent de décider qu’ils allaient placer sous tutelle ces dits gouvernements pour les empêcher de faire des conneries.
Passe moi le volant, tu ne vois pas que tu roules à gauche ?
En clair, avant d’être voté à l’Assemblée Nationale par les élus du peuple, le budget de la France ira chercher son blanc-seing à Bruxelles.
Comme l’Europe ne pense que par les vertus du  Capitalisme, on comprend tout de suite ce qu’il adviendra des mesures sociales.
WALL STREEE INQUIET
Ceux qui ont raté un bout du film se recycleront sur http://actu.voila.fr/actualites/economie/
… et ce n’est pas la version du « Monde Diplomatique »qui le dit.
http://www.lesmotsontunsens.com/crise-economique
Les perspectives des pays de l’Europe pour « redresser la barre » tient en quelques mots :
-         amputer les salaires des petits fonctionnaires qui font tourner la boutique de l’équivalent de deux mois de salaire, donc dans la foulée les retraites de tous (CRAM et Caisses de retraite complémentaire) seront également amincies des mêmes deux mois,
-         porter, pour les actifs, l’âge de la retraite aussi loin que possible pour couvrir 50% du déficit et augmenter les cotisations (de tout le monde y compris des gros salaires… c’est bien de le préciser)
-         taxer les revenus du capital… mais on en parle depuis assez longtemps… donc on le voit déjà dans la presse, les achats d’Or battent des records.
-         Si les ouvriers et autres prolos tardent à descendre dans la rue pour défendre leur beefsteak, ceux qui ont de l’argent à placer réagissent, EUX,  au quart de tour.
-         Alors c’est ici qu’intervient Wall Street avec ses gros sabots.
«  La  Peur de Wall Stree » titre la presse.
Quelle peur ? Justement celle que la rue bouge.
Celle qui risquerait d’entraver les « mesures salutaires » que vont prendre les gouvernements pour zigouiller le bon peuple placé sur le grill de nécessité capitaliste.
-         Un économiste (je ne sais plus lequel) vient d’annoncer que nos experts capitalistes de l’économie ambiante allaient droit au gouffre. Les pays vont mourir guéris !
Ces braves commissaires européens et autres Sarkoziens prompts à utiliser des mots dont ils ne connaissent pas la signification (morale, éthique etc.) allument des incendies sans connaître le numéro des pompiers. Tous ces dangereux qui parlent avec le ton convaincu des cons qui parlent pour ne rien dire, sont même en train d’inquiéter les leurs.
Et s’il n’y a plus de croissance disent-ils où ira-t-on cherches nos précieux dividendes ?
Il faut le dire. Moi je croyais que c’était évident. Non cela n’est l’est pas pour tous :
Le Capitalisme est mort, mais les capitalistes ne le savent pas ou font semblant de ne pas le savoir.
Le dérèglement définitif de la finance internationale oblige aujourd’hui à relire les philosophes Marx, Engel etc qui, en leur temps, avaient déjà annoncé ces cataclysmes.
Le Capitalisme mourra avec les armes du capitalisme avait dit Marx.
On le voit bien sur les places financières, ce sont les rapaces en recherche de gains qui attaquent le capitalisme fragilisé ( Espagne, Portugal etc.).
Le cancer nourrit le cancer.
Le capitalisme n’a pas hésité à tuer le pilote de l’avion pour lui faire les poches.
Et Maurice Barnier arrive pour dire en quelque sorte «  Nous vivons un bordel monstre. Les gouvernements ne savent plus gérer. On va le faire à leur place. »
Mais qui commande derrière l’Europe ? Wall Street ?
 lire: http://www.voltairenet.org/fr

La phrase ” pompon de la connerie”

Madame Lagarde, interview au Monde daté du mardi 4 mai pour justifier un taux de 5% pour les prêts à
la Grèce:

“Nous ne voulons
pas prêter à des conditions super-attractives pour ne pas
encourager le vice”
Autan dire que notre Ministre dont on s’interroge sur la com-pétence… a tout compris au film !

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