09.07.10
Le 14 juillet d’Alfred Cité de Carcassonne
Tout bon citoyen l’été a un DEVOIR
Lire les aventures d’Alfred (*).
http://www.manuscrit.com/book.aspx?id=4510
http://www.manuscrit.com/Book.aspx?id=12884
Comment passer l’été sans baigner son regard dans l’Océan
de bétises friandilisées d’Alfred le généreux.
Des bétises certes, mais de celles que l’on cueille en revant
sur les chemins bucoliques de la pensée vagabonde.
Un pétale que l’on étale pour la poèsie du mot convolant avec dame image pour forniquer sous les ombrages de la fantaisie.
Un autre pour les odeurs chaudes de la fraternité, ce sentiment noble et obsolète d’un “paratge” déployant son Beauceant dans le vent du rien-foutre pour le plaisir de regarder passer l’été.
Et puisque nous sommes à quelques jours du feu d’artifice de la Cité de Carcassonne
il convient de lire les gerbes de mots empanachés de lumière qu’Alfred lache dans “Le Retour du Barbare”.
Ce grand moment, décrit ici par la plume truculente d’Alfred, une vieille tradition carcassonnaise remontant à l’époque des Wisigoths. Toute une femille se donne rendez-vous annuel en face de la colline fortifiée dans une vigne familiale pour satisfaire à la ripaille de la convivialité filiale. Moment de bonheur sudiste.
On s’installe. Chacun passe le temps en attendant que le soir se pose.
C’est l’occasion de se donner des nouvelles.
Bon, cette fois c’est l’heure. La ville éteint ses lampadaires et autres candélabres citadins.
Pan, pan, pan.
Les trois coups sont donnés…

