20.11.07
Barbara, c’est fou
Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Près d’un lac, elle s’était endormie,
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir…
Ses serres dressaient des pinceaux par poignées
Barbara Perrier de Trèbes, la Barbara des sourires énigmatiques renvoyait, dans le reflet de sa vie, l’image de la Barbara nostalgique de Göttingen.
Celle qu’un simple nuage peut blesser.
Celle qu’une laconique caresse peut inquiéter.
Les mêmes yeux cerclés d’étrange: ici grands et noirs velours de douceur, là grands et noirs comme des puits de langueur.
Mais la comparaison s’arrête là.
Les cris de Barbara Perrier sont jets de couleurs.
Avec le cœur au bord des lèvres, une sensibilité à fleur de peau l’artiste, celle qui peint, nage en fresques éclatées dans un monde rangé fait de paradoxes ou la porte reste ouverte aux éléments perturbants comme pour dire : tout n’est pas écrit. Comme un sourire triste, une interrogation teintée d’un regard d’espoir, Barbara le mannequin du luxe est descendue de la scène pour montrer qu’elle avait aussi une beauté intérieure.